Page 8 - Summer fr 2017
P. 8
8
Golf Business Canada
Les frais moyens par ronde sont aussi un indicateur clé. Pour 2017, 63 % des terrains de golf à accès public ne prévoient aucun changement, 35 % prévoient une augmentation de plus de 1 %, et 2 % prévoient une baisse. Les taux moyens de rondes visiteurs aux terrains de golf privés ne prévoient aucun changement pour 53 %, 18 % prévoient une augmentation, et 28 % une baisse. Les directions opposées entre les tendances des moyennes des taux (excluant membres) aux terrains publics et privés sont possiblement remarquables.
iMpact de la MÉtÉo
Aucune conversation au sujet des rondes de golf ou des revenus ne serait complète sans référence à l’impact de la météo. Se référer à la météo est critique et le rapport compile cet impact.
Dérivés des 600 opérateurs de terrains de golf canadiens qui cotent l’effet net de la pluie, la température, le vent, l’humidité et le calendrier sur les demandes d’heures de départ des golfeurs, la Cote Météo est calculée mensuellement et annuellement pour chaque province. Sur une échelle de 1 à 10, une cote de 5 est définie comme normale pour cette région pour ce mois. Les cotes plus élevées que 5 sont de bonnes nou- velles à différents degrés, et moins de 5 indiquent des conditions moins bonnes pour le golf.
Pour 2016, l’impact général de la météo à travers le Canada a été positif avec une cote météo moyenne nationale de 6,12, ce qui indique que la demande devrait augmenter. Lors de comparaisons entre deux exercices, l’impact de la météo en 2015 a montré un effet plus positif avec une cote météo de 6,43.
Le nombre de rondes jouées inchangé en 2016 d’un exercice à l’autre et la moyenne sur 3 ans qui montre une légère hausse sont des indica- teurs encourageants étant donné que nous comparons à 2015, une saison qui avait l’avantage d’une meilleure météo de golf de façon nationale. Par contre, cela implique que nous réservons notre enthousiasme par rapport à la hausse du nombre de rondes jouées sur deux ans. Une météo favorable est certainement responsable d’une partie de ces gains, d’où l’optimisme prudent évoqué par beaucoup.
Comme avec les rondes jouées, il y avait des anomalies régionales. Par contre, toutes les provinces ont vu une météo de golf annuelle pour la saison 2016 qui était au moins aussi bonne que la normale, allant de nor- mal à significativement meilleure.
Aucune province n’a rapporté une météo moins bonne que la normale. L’Ontario et le Québec ont profité le plus de la bonne météo. Le Lower Mainland et l’île de Vancouver, qui profitent habituelle- ment d’une saison de golf de 12 mois par année, ont eu une moins bonne météo de janvier à mars qui a été difficile à récupérer, ce qui se solde par la Colombie-Britannique qui obtient la cote météo annuelle la plus faible. Par rapport au calendrier, le mois d’avril a été particulièrement impres- sionnant pour les golfeurs canadiens avec une météo favorable d’un bout à l’autre du pays et une bonne augmentation du nombre de rondes jouées en conséquence.
« Aucune province n’a rapporté une météo moins bonne que la normale. L’Ontario et le Québec ont profité le plus de la bonne météo. »
Regardant vers l’avant pour la saison de golf 2017, les prév- isions intelligentes d’Environne- ment Canada sont pour une météo relativement normale à travers le Canada.
Le printemps est prévu comme légèrement plus chaud qu’à l’habi- tude pour la plus grande partie du pays, surtout le nord de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et la majorité de l’Ontario. L’est du Québec et les régions de l’Atlantique sont les exceptions, où des températures plus fraîches que la moyenne sont prévues. La plus grande partie du pays recevra des profils normaux de précipitation durant la saison de golf printa- nière, à l’exception de plus de précipitation que la moyenne prévue en Alberta, Saskatchewan, Nouveau-Brunswick et le sud de la Nouvelle-Écosse. Aucune province n’attend des précipitations plus faibles que la normale au printemps.
Avec l’arrivée de l’été, les tem- pératures prévues sont plus chaudes que d’habitude partout sauf en Saskatchewan et au Mani- toba, qui auront des températures normales. L’île de Vancouver, le Lower Mainland et le Québec