Page 39 - RAPPORT 2019 COMrs
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2. Tout le monde peut avoir un comportement maltraitant.
VRAI. Tout un chacun est susceptible d’avoir, un jour ou l’autre, une parole
ou un comportement perçu comme maltraitant par un aîné et ce, même sans
intention de lui causer du tort.
3. L’individu qui maltraite un aîné le fait toujours avec l’intention
de nuire.
FAUX. Certaines maltraitances peuvent, bien sûr, être commises dans le but de
nuire. Cependant, il ne faut pas toujours préméditer un acte ou avoir une
mauvaise intention pour qu’un comportement soit perçu comme maltraitant
par un aîné. Dans d’autres situations, c’est le caractère involontaire qui
prédomine. La maltraitance est donc commise sans le vouloir, sans le savoir.
Elle peut aussi être ressentie alors que l’entourage de la personne âgée part
d’une bonne intention. Par exemple, empêcher un aîné de sortir de peur qu’il
tombe, bien que partant d’une bonne intention, cela peut être ressenti comme
une privation de liberté.
4. La dépendance physique entraîne systématiquement la perte
d’autonomie décisionnelle (c’est-à-dire la capacité de décider par
soi-même).
FAUX. L'aîné, comme tout citoyen, est un adulte ayant des droits élémentaires.
Le non-respect de ceux-ci est une forme de maltraitance. Dépendance et
autonomie sont deux notions différentes mais pourtant souvent confondues.
Les difficultés résultant d'une perte d'autonomie fonctionnelle (dépendance)
ont des conséquences sur la capacité de faire soi-même un certain nombre
d'actes de la vie quotidienne sans pour autant altérer la capacité de décider par
soi-même (autodétermination). Autrement dit, ce n’est pas parce qu’une
personne ne peut plus faire quelque chose sans aide que l’aidant peut décider
de ce qui est bon pour elle.
Quiz réponses 36 | Respect Seniors