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Philippe DESGRAUPES, France « Cheminots albanais »
Vu depuis la France, le réseau férré albanais nest pas trés engageant: « les chemins de fer ne sont pas en bon état et il est fortement déconseillé de prendre le train », « Voyager sur les services HSH est une xpérience mémorable...... », « Vitesse maximum entre 35 et 50km/h..... »
Tout cela a donner à l’auteur l’envie d’aller voir sur place.
Certes les wagons et les gares sont d’un autre age, les horaires aléatoires, les train avancent à la vitesse d’un solex, mais les albanais sont tellement accueillants que l’auteur est tombé sous le charme, et s’est intérréssé aux cheminots passionnés par leur métier qu’ils exercent dans des conditions qui n’ont pas changé depuis la dictature.
Philippe DURUISSEAU , France « Dans les vitrines»
En ville, nous avons toujours l'impression que les personnages sur les affiches ou dans les vitrines nous regardent, c'est volontaire de la part des publicitaires, décorateurs, ou commerçants qui cherchent à interpeller, à attirer par un regard. Le but de l’auteur est de rendre "vivants" ces personnages et objets en les faisant interagir avec les passants et/ou le photographe. Une volonté de brouiller les pistes : oui, pour celui qui regarde l’image tout semble se mélanger, qui est vivant qui ne l’est pas ? Qui est dehors, qui est dedans ?
Le photographe fait partie de la « trilogie interactive » mannequins, passants, photographe.
Jean-Pierre DUVERGE, France
« Cergy faces »
Une image valant plus que de longs discours, j’ai décidé de montrer cette diversité humaine en photographiant des personnes anonymes qui pourraient être nos voisins, , le commerçant chez qui nous nous rendons quotidiennement, une personne qui passe dans la rue que vous regardez et qui vous regarde, un sourire parfois aussi. Je privilégie les visages parce qu’ils expriment l’être profond, le noir et blanc pour aller à l’essentiel et capter le regard, car c’est à travers lui que les humains communiquent : il est le portail de l’âme.
Il ne s’agit plus de photogénie, mais de rendre compte de la beauté du genre humain à travers sa diversité.Si nous ressentons cette beauté, alors, en nous, se développe une éthique c’est-à-dire une morale libérée des contraintes sociales ou culturelles car comme le suggère François Cheng, « de l’émotion esthétique nait l’éthique » c’est-à-dire finalement la reconnaissance de l’Autre comme sujet.
    PhotOfeel 2018 page 6























































































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