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Gérad EYRAUD, France
« Porte de Clignancourt »
La Porte de Clignancourt est un quartier du 18ème arrondissement de Paris où l’on rencontre une population d’origines très diverses. Sans doute parce qu’il est sensible aux différences, le photographe de rue que je suis aime mettre en images ces rencontres, tout comme on peut le faire en voyage dans un pays étranger. Mais plus qu’ailleurs la photographie de rue est ici délicate, d’autant que le quartier peut être le théâtre de petits commerces sans doute plus ou moins licites. Alors contrairement à ma pratique solitaire habituelle de la photographie de rue, dans un souci de discrétion, c’est en famille que je suis allé plusieurs fois à la Porte de Clignancourt sur le trajet des célèbres Puces de Saint-Ouen et la grande majorité des photos ont été faites sans visée.
Denis FRESCHET, France
« Massilia street»
Les hasards de la vie m’on mené a Marseille , j’ai commencé a y faire quelques photos et passionné de streetphoto je suis tombé sous le charme de ce<e ville cosmopolite ,
de là a germé l’idée de faire une série et de l’expose.
Pour ce<e série j’ai uBlisé un Fuji XT10 avec un 18mm (équivalent 27mm en 24x36) afin d’intégrer les personnages dans le paysage urbain et la majorité des prises de vues ont été faites en contreplongée pour que les hauts bâBments occupent un maximun le cadre .
Série réalisée dans le secteur de la Canebière , Cours Julien, et de la Gare Saint Charles
Gilles GUILLEMARD, France
« Art-Mur «
J’aime bien l’idée de peindre sur les murs de la cité, du moins lorsque c’est fait correctement, ou d’y écrire toute sorte d’aphorismes à même d’agrémenter, voire bousculer notre quotidien. Le problème est que pour ce faire, en extérieur donc, soit il fait froid, soit trop chaud, ou qu’il pleuve, et je ne parle pas de la police assez peu sensible à l’art urbain. En plus on s’en met partout, faut une tenue spéciale, bref : c’est aléatoire, salissant, peu durable, et on risque de finir au poste avec amende à la clef, voire plus. Enfin, ayant surmonté ces épreuves, et vu le coté éphémère de leur production, les grapheurs photographient leurs tags afin d’en garder trace, au moins pour eux, histoire de conserver un peu du désir qui les animât au moment de l’action.
    PhotOfeel 2018 page 7






















































































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