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Yoann HAUBOIS, France « Les gens qu’on ne voit pas »
Journaliste-rédacteur pour le quotidien sportif L’Equipe, j’ai interviewé des
inconnus, des célébrités, tendant le micro ou le crayon sans jamais trembler ou presque. Passionné de photographie depuis peu, j’ai totalement perdu cette assurance avec un appareil entre les mains et je me suis habitué à photographier, au Leica ou au Rolleiflex, la plupart du temps en noir et blanc, les ombres d’inconnus dans les rues de Paris, de Fès, de Bankgok, un bout de leur corps, un accessoire mais jamais leur visage... Ils me font penser à la chanson d’Anne Sylvestre, « Les gens qui doutent », ceux qu’on ne regarde pas toujours, qu’on oublie rapidement mais qui, au travers de leur silhouette en contre-jour, existent bel et bien. C’est en tout cas l’excuse que j’ai trouvée à ma timidité...
Julie HIGOUNET, Etats-Unis
« Tunels invisibles »
Nous marchons en permanence sur un sol qui est en devenir, en transformation constante. Marquages, brisures, :issures, ornementations, nature qui tend à reprendre ses droits... les indices du passage du temps et de l’érosion de l’étoffe sous nos pas sont innombrables.
Ces traces mémorielles de vie tout azimut peuplent notre champs de vision et semblentcommuniqueravecaisance d’unespaceàl’autre,d’unerueàuneautre, d’un pays à l’autre. Les liens qui unissent ces lieux, ces étoffes restent parfois i nvisibles au premier regard. Lors de mes passages intempestifs ici et là en Amérique du nord du sud et en Europe, je lie.. Je tisse et je réunie ce qui fait vie sous mes pieds. Ce qui me porte et me permet d’être au monde.
Françis KODIA, Congo « Les petits métiers »
Le social est la source de mon inspira1on, dans la rue chacun se débrouille pour gagner sa vie alors les pe1ts mé1ers qui ne demandent pas de spécialités sont pra1qués par la popula1on lambda.
PhotOfeel 2018 page 8