Page 70 - Rebelle-Santé n° 230
P. 70
JARDIN BIO
Composteur partagé
COMPOSTER SES DÉCHETS de cuisine ou de jardin, c’est possible pour tous ou presque
EN VILLE
• Collecte sélective en porte-à- porte, ce système est peu dévelop- pé, car coûteux.
• Apport volontaire à une plate- forme de compostage : ceci fonc- tionne surtout pour les déchets verts des jardins.
• Apport volontaire des déchets de cuisine et d’un petit volume de déchets de jardinage (balcon, terrasses, jardinets) dans un com- posteur partagé à l’échelle d’un immeuble, d’un quartier.
• Tri et traitement chez soi des déchets de cuisine, essentielle- ment dans un lombricomposteur, ou d’un mélange de déchets de cuisine et de jardin (souvent une partie uniquement) dans un com- posteur individuel.
À LA CAMPAGNE
On retrouve les mêmes possibili- tés, excepté la collecte sélective en porte-à-porte et les lombricompos- teurs qui sont quasiment absents.
COMPOSTER, c’est apporter ses déchets dans un composteur partagé ou gérer un composteur individuel
Certaines règles sont communes à tous les composteurs.
Choisissez les bons déchets. Retenez la liste non exhaustive suivante : épluchures, légumes et fruits abîmés, restes de repas d’ori- gine végétale, marc de café, filtres à café, feuilles de thé, infusettes, coquilles d’œufs, de noix, de noi- settes..., déchets de plantes vertes, de tontes, de mauvaises herbes non grainées, feuilles mortes, et encore : sciures de bois, cendres de bois (apports fractionnés), es- suie-tout, papier et carton non im- primés en petits morceaux.
Évitez les agrumes, les huiles et proscrivez tout déchet traité (plantes, encre, lingettes impré- gnées de produit ménager...), les poussières de maison, les bois ré- sineux, les mégots, le charbon de bois, les litières d’animaux.
Mélangez les apports secs et humides pour favoriser une bonne évolution du compost. Les déchets absorbent l’humidité et apportent du carbone, sources d’aliments pour la faune qui se développe dans le compost.
Deux indicateurs d’apports mal équilibrés :
- le tas de compost n’évolue plus, l’activité est très réduite manque d’humidité
- le tas de compost pourrit et dé- gage de mauvaises odeurs excès d’humidité.
70 Rebelle-Santé N° 230
© Candle - Adobe stock
© komponere - Adobe Stock