Page 75 - Rebelle-Santé n° 230

Les anti-inflammatoires, les anti- douleurs, les compléments alimen- taires pour protéger la paroi vési- cale (à base de glycosaminogly- canes) font partie des classiques. Les antibiotiques sont le plus sou- vent inutiles puisqu'il n'y a pas d'infections bactériennes à com- battre et rarement des surinfec- tions.
La gestion du stress de son animal est aussi indispensable pour préve- nir les récidives. Les phéromones d'apaisement à diffuser à domi- cile sont recommandées (inodores pour l'Homme), mais pas toujours suffisantes.
Un complément alimentaire à base d'alpha-casozépine (une molécule présente dans le lait maternel et qui apaise les chatons après la tétée) ou un complexe homéopathique
(type Uricystyl®) sont donc sou- vent nécessaires en complément.
LE FAIRE BOIRE ET L'OCCUPER !
C'est tout aussi important que le traitement, pour prévenir les réci- dives.
Pour pousser le chat à boire, le vé- térinaire peut proposer de passer à une alimentation humide (pâtées). Vous pouvez également lui ache- ter une fontaine à eau ou équiper votre robinet d'un détecteur de présence : les chats, qui se méfient de l'eau stagnante, rechignent moins à boire de l'eau qui coule. En cas de surpoids, un régime hypocalorique est indispensable : des aliments diététiques vétéri- naires existent, mais ils ne font pas tout. Il faut aussi pousser votre pe- tit félin à se bouger davantage, en l'invitant par exemple à des jeux de poursuite. C'est aussi un bon moyen de lutter contre l'ennui, tout comme le fait de lui dissimuler des croquettes dans des cachettes
différentes chaque jour, de lui proposer des postes d'observation (chaise placée devant les fenêtres), de positionner des coussins sur des étagères en hauteur pour l'obliger à grimper, etc.
Il faut enfin veiller à ce que sa li- tière soit propre et située dans un endroit calme, où il n'est pas dé- rangé.
UNE CIF PEUT CACHER UNE CYSTITE INFECTIEUSE !
Même si une cystite idiopathique féline a tendance à récidiver, attention à ne pas tout mettre sur son compte, tout le temps. En effet, votre chat n'est pas à l'abri d'une cystite infectieuse ou de calculs urinaires ! C'est pourquoi un avis vétérinaire est préférable au moin- dre doute. Et quand il passe le cap des dix ans, un bilan rénal est vive- ment conseillé pour ne pas laisser une insuffisance rénale évoluer à bas bruit...
Nathalie Szapiro
Plusieurs hypothèses pour expliquer une CIF
Il pourrait s'agir d'une production insuffisante de glucosaminoglycanes qui sont des substances ayant pour
rôle de protéger la paroi de la vessie. Lorsqu'elles viennent
à manquer, la vessie serait
plus facilement irritable et inflammable. Une hyper- réactivité de la paroi vésicale pourrait également être en cause : la vessie enverrait alors des signaux de douleur au cerveau de façon inadéquate
et, en réaction, le cerveau commanderait aux muscles vésicaux de se contracter de façon répétée, au risque de fragiliser la paroi. Le stress du malheureux chat affecté ne ferait qu'empirer la situation. D'autres facteurs de risque ont encore été identifiés comme une obésité, une consommation d'eau insuffisante, le fait de souffrir d'une autre maladie inflammatoire...
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ANIMAUX
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Ils sont plus efficaces que les tests pour détecter les personnes atteintes d'une infection à Covid-19 ! En cas d'infection avérée, des changements subtils apparaissent dans la sueur du malade, que les chiens formés arrivent à repérer.
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Un ours brun victime de morsure. Un alligator blessé... On ne s'ennuie vraiment pas à la lecture de ces 240 pages. On pourrait presque se croire à l'autre bout du monde et pourtant, tout se passe en France, dans les réserves zoologiques.
Paru aux éditions Humensciences (18 €).