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CORPS-ESPRIT
Une autre histoire révèle le sens de l’esthétique inné chez les animaux.
Elle aussi musicienne, Lydia possède un somptueux piano à queue. Il se trouve qu’elle en vint à percevoir d’étranges bruits se produisant la nuit en provenance du piano, bruissements, craquements, roulades... Comme elle ne croyait pas aux esprits, Lydia entreprit de mener son enquête de bon matin et ce qu’elle dé- couvrit la stupéfia. En ouvrant le coffre du piano, elle découvrit un nid de souris qui la plongea dans l’émer- veillement, tous les souriceaux étaient disposés en forme de fleur : au centre les petits museaux roses ; à l’extérieur, les queues comme autant de pétales. Mais le plus stupéfiant était le nid lui-même, la mère sou- ris l’avait confectionné avec les feutres qu’elle avait rongés et disposés en cercles alternativement rouges, verts, blancs, rouges, verts, blancs... Malgré tout, Lydia, la mort dans l’âme, dut se résoudre à détruire cette œuvre d’art et ce qu’elle contenait.
CONTACTS DIRECTS AVEC L’ÂME
Médium réputée pour ses contacts avec les défunts, Christine André est aussi une grande amie des ani- maux et notamment des loups auxquels elle voue une véritable dévotion. Mais avant de vous faire décou- vrir l’incroyable intimité d’âme qui relia un jour la conscience de Christine à la conscience des loups, il vous faut accepter l’idée de la transmission de mes- sages en provenance des mondes invisibles appelés « au-delà ».
L’histoire médiumnique de Christine André s’inscrit dans son enfance où, à l’âge de sept ans, son bien- aimé père décède dans un accident de voiture. Quelque temps après, Christine commence à rece- voir des messages et des enseignements en clairau- dience transmis par l’écriture intuitive. L’intérêt de ces transmissions est d’aider les êtres humains à comprendre le juste sens de leur existence, leur per- mettant d’évoluer sans les pertes de temps et les souf- frances engendrées par l’ignorance de la réalité de l’âme. Être informé de la continuité de la vie au-delà de la mort révèle l’importance de la protection et du respect que nous devons à toutes les expressions du vivant. Tout comme avec nos semblables, nous sommes particulièrement responsables de l’attention que nous portons aux animaux.
MESSAGE D’UN PÈRE À SA FILLE DEPUIS L’AU-DELÀ
« Les animaux ne sont ni inférieurs ni inutiles, dans l’ordre du monde ils sont les premiers à posséder une intelligence de fonctionnement qui se rapproche de celle des humains. Vous avez beaucoup à apprendre des animaux en les regardant vivre, se comporter entre eux et avec vous. Dotés de facultés télépathiques, ils communiquent par télépathie avec leur entourage
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mais la parole et le mental humains ont quelque peu anéanti cette possible forme d’échanges, alors vous ne les entendez pas. Leur enveloppe charnelle n’est qu’un moyen pour eux d’accomplir leur mission d’incarnation, dans l’au-delà ils sont une âme à part entière. Aucune différence entre eux et vous si ce n’est que temporaire. L’amour parfait dont les humains parlent tant est hélas bien loin de son authenticité quand il s’agit d’être vécu par eux-mêmes, l’animal au contraire sait naturellement l’exprimer. Mais il aura beau donner tout son comptant d’amour, l’animal sera tout de même soumis à la bêtise, à l’égoïsme et à la cruauté des gens. Et pour son développement, l’âme animale doit, malgré les épreuves, continuer à aimer... L’abandon d’un chien attaché à un arbre ou à un piquet d’autoroute, la maltraitance et le terrorisme du dressage des animaux sauvages dans les cirques, les combats de chiens ou de coqs organisés pour la jouissance névrotique de spectateurs hystériques, font de ces compagnons offerts initialement par la bienveillance de la vie, des martyrs innocents qui ne voulaient que simplement aimer et se dévouer. La leçon donnée aux humains par la souffrance infligée avec les tortures en laboratoires ou encore plus cruellement pour le simple plaisir de les voir souffrir, met l’accent sur le fait que tous les animaux souffrants par l’Homme sont là pour vous montrer cette facette de cruauté que vous avez tendance à dissimuler, voire à oublier, car vous préférez exposer votre soi-disant supériorité, au nom de l’argent et du pouvoir. »
Heureusement, il n’en est pas toujours ainsi.
POUR L’AMOUR D’UNE LOUVE
Christine André fit connaissance avec les loups par l’intermédiaire d’une rencontre avec un dresseur pas comme les autres. Franky entretenait une relation particulièrement émouvante avec les loups dont il avait la charge, il les soignait avec la même attention qu’un père peut porter à ses enfants, et ses protégés lui rendaient bien ses attentions avec une somme d’amour considérable. Lorsque Christine fut mise en contact avec Bip la louve dominante, elle se sentit fascinée au premier regard. L’histoire se poursuivit quelques années dans un attachement réciproque et puis un jour Bip mourut. Bien sûr, l’histoire ne s’arrête pas là et Bip vint tout naturellement se manifester à la conscience médiumnique de Christine qu’elle avait bien connue. Le premier sens de ses messages fut pour son ami humain Franky, le rassurer et continuer de lui prouver son amour et sa fidélité, insistant sur des liens qui ne peuvent jamais être rompus.
« À l’inverse des animaux qui ne sont pas tous médiums, les loups le sont depuis la nuit des temps », est-il dit à Christine lors d’une communication de son père. Indépendants dans leur évolution, ils peuvent