Page 88 - Rebelle-Santé n° 232
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 Rebelle-Santé
        Cystite interstitielle, des pistes
Suite à un article de D. Le Bail consacré aux bienfaits du PEA, Mme R. donnait son témoignage dans le n° 224 (p. 110). Âgée de 64 ans, elle souffre de cystite inters- titielle depuis plus d'un an. Elle a testé différents com- pléments alimentaires mais les périodes de douleurs reviennent régulièrement. Une amie lui a parlé du PEA ; elle en prend depuis peu de temps mais va déjà mieux.
« Pour en revenir à ma situation et à mon problème de cystite interstitielle, après quelques mois d'utilisation du PEA, j'ai vraiment ressenti une nette amélioration. J'ai ensuite espacé les prises de PEA et de SVD complex, puis arrêté complètement. Mais très vite, les douleurs et les contractions pelviennes sont revenues, de façon plus ou moins intense, mais en tout cas, moindres qu'au début. J'ai stoppé aussi les prises de Pelvimag, que m'avait conseillé D. Le Bail, qui ne m'apportaient pas de soulage- ment notable. Ce dernier avait aussi préconisé de consul- ter un ostéopathe ; je me suis mise à la recherche d'un ostéopathe compétent dans ce domaine, malheureuse- ment dans ma région (Bassin d'Arcachon), je n'ai rien trouvé, la crise sanitaire n'arrangeant pas ma démarche non plus ! Mon médecin m'a alors conseillé de consul- ter un kinésithérapeute, spécialiste du plancher pelvien et de la rééducation périnéale, ce que j'ai aussitôt fait. Ce kiné me fait donc des séances de radiofréquence (Indiba) à l'aide d'électrodes qu'il promène sur le plan- cher pelvien, le but étant de détendre et relâcher cette zone. Le soulagement a été tout de suite là, dès les pre- mières séances. Actuellement, je continue les séances, les douleurs et les contractures restent présentes lorsque la vessie est pleine ou parfois en fin de journée. Le flux urinaire, par contre, s'est bien amélioré. J'arrive à gérer la situation, car moins pénible, je ne prends plus aucun complément. Cependant, je ne désespère pas de trouver un ostéopathe qui pourrait régler mon problème. »
Mme R. de Gironde
Ménage anti-Covid
« Je loue des appartements meublés. En attendant que la location soit à nouveau possible, quelles mesures d'hy- giène puis-je mettre en œuvre concernant les rideaux, dessus de lits, vaisselle et toutes les surfaces ? Merci d'avance. »
Mme P. des Hautes-Vosges
La réponse est simple : le virus sur les surfaces (quelles qu'elles soient) ne résiste pas à un lavage, du moment qu'il y a du savon (ou de la lessive ou du liquide vaisselle) et de l'eau CHAUDE (40 °C suffisent) pour éliminer les débris de virus disloqués sous l'effet du savon. J'insiste bien sur du savon/gel liquide/lessive classique (pas les pains et autres produits dits "sans savon").
Pour les locations, un simple nettoyage (sérieux) clas- sique suffit amplement, bien que, comme pour le reste, on entend à peu près tout et n'importe quoi, et qu'il se
développe un marché fou autour des produits "déconta- minants". C'est différent pour les endroits qui reçoivent du public : là, il est bien sûr préférable de désinfecter très régulièrement les surfaces touchées par le public et le personnel, par exemple dans les supermarchés, trans- ports en commun.
Selon les études, le virus survit jusqu'à 28 jours à tem- pérature basse sur surfaces lisses (miroir, coque de portable, piano, armoire...), et 14 jours sur surfaces poreuses (coton...), mais généralement pas en charge suffisante pour contaminer (heureusement).
Il survit nettement moins longtemps s'il fait chaud dans l'environnement ou dans la pièce (à 30 °C, il survit 7 jours sur surfaces lisses, à 40 °C, 24 h seulement, et 16 h sur surface poreuse). On peut imaginer que dans un sauna, on ne risque pas grand-chose !
Donc, supposons que je loue un bien, je peux soit le "mettre en quarantaine" après chaque locataire pen- dant 4 semaines et "attendre que ça se passe". Le virus disparaîtra de lui-même. Soit faire un grand ménage eau chaude + savon qui éliminera totalement, de fait, le virus en quelques heures.
Si je n'ai pas envie de nettoyer le couvre-lit entre chaque locataire (c'est long, ça met du temps à sécher !), on s'équipe de 2 ou 3 couvre-lits, on en retire un, on le met en quatorzaine, on le remplace par un autre et on le réu- tilise sans aucun risque ensuite.
Les UV (ultra violets) sont très efficaces pour éliminer le virus. Là, on est en "hiver", mais pour le printemps/été (ou les belles journées d'hiver !), exposer le logement au maximum de soleil et les textiles aux rayons solaires est l'un des moyens les plus sûrs d'éliminer le virus, sans besoin de "nettoyage" ou de désinfection particulière.
Dernière possibilité : une solution hydroalcoolique à 80 % (de l'alcool, quoi ! ) passée sur une surface genre verre, plateau... élimine totalement le virus en 15 se- condes.
Donc ma réponse : le virus semble se comporter de la même façon que celui de la grippe et du rhume, pour ce qui est de la contamination des surfaces.
Néanmoins, par précaution, on l'élimine avec un ménage classique mais super poussé (au cas où une personne contaminée aurait
éternué 56 fois
de suite, pile sur cette même sur- face).
Anne Dufour
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