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en morceaux puis les mixer avec le miel et l’alcool, et verser cette préparation dans un flacon opaque, au réfrigérateur.
Le père Romano Zago conseille d’en prendre une cuil- lerée à soupe une demi-heure avant chaque repas. Hor- mis les personnes sensibles à l’alcool (enfants, anciens dépendants...) ou les femmes enceintes, chacun peut bénéficier du remède. Parfois, il y a, les premiers jours, quelques réactions de libération de toxines (boutons, nausées...), mais rien de bien ennuyeux. En général, on finit la première préparation, on attend quelques jours et on recommence... Jusqu’à être guéri. Bien entendu, ce traitement naturel n’a pas vocation à remplacer celui de votre médecin et il peut très bien être associé aux traitements conventionnels. Il n’existe pas de contre- indications connues (à part quand on ne doit pas consommer du tout d’alcool) , cela vaut donc la peine d’essayer.
On en trouve facilement en jardineries ou sur Internet, ainsi que la préparation au miel « toute prête » dans les magasins bio et sur Internet (avec ou sans alcool).
Aneth | Anethum graveolens
Ce sont les graines de cette plante, vilainement surnom- mée fenouil bâtard ou fenouil puant, que l’on emploie pour leur efficacité sur les maux de ventre. Avec ses feuilles découpées en lanières allongées, l’aneth ressemble en effet fort au fenouil et ses fleurs jaunes se disposent pareillement en ombelles. Son parfum est moins délicat, moins fin, mais parfait pour faire mariner les aliments à griller. D’autant qu’il est d’une richesse incomparable en antioxydants (qui limitent les effets toxiques des fortes cuissons) et il empêche la prolifération des bactéries. L’aneth facilite la digestion, calme les maux de ventre et c’est un bon diurétique. On le connaît aussi pour amélio- rer la sécrétion de lait chez les jeunes mamans. Son huile essentielle est recommandée en cas de spasmes intesti- naux, de coliques et de flatulences. Concentrée dans les graines et présente dans les feuilles fraîches, elle a un effet antispasmodique sur les muscles lisses qui contrôlent les mouvements péristaltiques de l’intestin. L’aneth a égale- ment des effets antiulcéreux et gastroprotecteurs. Elle est
aussi conseillée en cas de douleurs menstruelles.
On peut en mâcher tout simplement les graines (une cuillerée à café). Les feuilles fraîches peuvent également être préparées en infusion, ou bien garnir un plat pour le rendre plus digeste. Mais ne les employez pas sèches, elles ont perdu la plupart de leurs vertus. En fin de repas, c’est parfait pour activer la digestion. Mais on peut aussi prendre l’aneth sous diverses autres formes :
• En infusion : écrasez grossièrement 2 cuillerées à
café de graines et couvrez-les d’eau bouillante. Laissez
infuser 10 minutes avant de boire.
• En teinture-mère : prenez-en 1 cuillerée à café dans
1 verre d’eau en fin de repas, midi et soir.
• Sous forme d’huile essentielle : prenez 2 gouttes dans une cuillerée de miel en fin de repas, diluée ou
non dans une tisane (pas une goutte de plus).
Angélique | Angelica archangelica
L’angélique entière est utilisée en phytothérapie : se- mences, feuilles, racines, tiges... Les parties ligneuses sont préparées en décoction ou en vins médicinaux. Les parties tendres (feuilles, semences) servent aux infusions. Appelée aussi racine du Saint-Esprit ou herbes aux anges, cette plante fait partie, grâce aux fumigations de ses tiges et à l’utilisation de son huile essentielle, des plantes qui ont permis d’éliminer la peste en Europe. Annibal Camoux, mort à 120 ans en 1759, attribuait sa longévité au fait qu’il mâchait continuellement de la racine d’angélique.
On conseille l’angélique pour nombre de troubles : asthme, mauvaise digestion, insomnie, stress, migraines, palpitations, problèmes ORL, règles douloureuses... Éga- lement antifongique et fortement antibactérienne, l’angé- lique peut venir à bout de certains problèmes cutanés (candidoses, par exemple). On utilise aussi la décoction (avec de l’ortie) en rinçage après un shampooing pour fortifier les cheveux et activer leur repousse. Respectez les doses, car l’angélique est très puissante : son suc est si irritant pour la peau que les mendiants de la Cour des Miracles s’en frottaient les membres pour provoquer de pitoyables plaies ou ulcères.
• Décoction : 50 g de racines sèches ou de semences (pas de feuilles sèches qui n’ont presque plus de vertus
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