Page 23 - Le Petit Journal de Rebelle-Santé n° 221
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TÉMOIGNAGES
Fin décembre 2015. Après avoir commandé et reçu le Mu- cuna pruriens, je supprime l’allopathie chimique : plus de démangeaisons, les sensations de brûlures disparaissent. Je soigne mon intestin.
Je prends Mucuna pruriens dosé à 15 %, gélule de 400 mg avec du jus de citron (soit l’équivalence d’une Modopar en 62,5 mg), à raison de 4 gélules par jour aux heures de l’al- lopathie 7 h – 10 h – 17 h – 22 h. Je n’ose pas encore chan- ger les heures d’apport de L-dopa. Je continue la marche de 6 à 8 km tous les matins, estomac vide, avec la prise uniquement de la L-dopa mucuna. Une année plus tard, je prends le Mucuna pruriens en poudre de chez Zumub 1 à 2 g (dosée à 15 % en L-Dopa). Puis, j’alterne avec le mucuna de Solbia : une gélule de 400 mg dosée à 50 % en L-dopa, toujours le matin à jeun.
Depuis début 2017, j’ai remplacé la moitié du Mucuna : je prends une gélule de Mucuna de chez Solbia associée avec une gélule de L-Tyrosine de chez Vit'all +. Et j’y associe une gélule de N-Acetyl-cystéine de chez SuperSmart.
Pour mon petit déjeuner, je prends un œuf à la coque et 40 g de porridge de sarrasin avec de l'huile de noix de coco (2 à 3 cuillères à café). Une gélule de Coenzyme Q10. Sans oublier 8 amandes, 3 noix d’Amazonie, des fruits secs bio (abricots, raisins...). Et trois tasses de café filtre, léger (bio pur arabica).
Et j’ai évidemment changé toute mon alimentation : ré- gime méditerranéen (sans la tomate) – ce qui cause beau- coup de tracas à mon épouse. J’ai choisi une nourriture dédiée à mon cerveau comme les abats (rognons, foie de veau...), poissons (maquereaux et sardines). J’équilibre les aliments dont je sélectionne les plus alcalins, moins oxydants, huîtres ou moules de l’Atlantique une fois par semaine, et compléments alimentaires. Un cocktail de vitamines B2, B3, B6, B9, B12, A et E. Fer uniquement par l’alimentation car trop de fer est oxydatif. Zinc en cure de deux semaines par trimestre. Chaque soir, je prends aussi 2 gélules de Bacopa monnieri.
Août 2017, Parki m’a laissé tomber (sans doute écœurée par mon régime) et je n’en suis pas fâché. Je continue à m’entretenir. Si je pars en voyage, j’emporte la tyrosine à prendre chaque matin et mucuna au cas où... Mon régime alimentaire est forcément perturbé, mais c’est sans consé- quence, je marche autant que possible, j’évite les laitages et le gluten, comme à la maison.
Actuellement, je n’ose pas écrire que je suis guéri, je dis "rémission", je pense avoir retrouvé un vieillissement cel- lulaire à une vitesse "normale".
Mon médecin (très ouvert) voulait savoir où "nous en étions" et m’a envoyé chez un autre neurologue :
- Monsieur vous n’avez pas de maladie dégénérative !
Je dois vous dire qu’il a fait fi de mon régime... Comme dit mon médecin traitant :
- Alors, nous avons tous rêvé !
J’ai donc avec satisfaction modifié la fin du scénario pour voir grandir mes petits-enfants.
MA CRITIQUE
Je suis persuadé que, dans bien des cas, comme le mien, il y a une destruction relative des cellules dopaminergiques
Mucuna pruriens
qui occasionne un manque de productivité de dopamine. Les micro-vaisseaux sanguins dans notre cerveau sont rétrécis, peut-être nécrosés et de moindre qualité, les cel- lules, les mitochondries via les axones ne reçoivent plus leur nutrition qualitative de base. Depuis que j’ai compris ce mécanisme, je prends soin de bien nourrir mon cerveau.
La plasticité de notre "chef d’orchestre" est connue, ce laboratoire en chimie, un des plus complets et complexes au monde. S’il est perturbé par manque ou excès d’un ou plusieurs nutriments et, plus grave, par empoisonnement (pesticides ou hydrocarbures) ou par un stress permanent, les cellules meurent (apoptose). Je pense avoir stoppé toutes les causes (qui officiellement n’existent pas ! Excep- té pour les pesticides, traitement de la vigne, seule cause de Parkinson reconnue maladie professionnelle). L’excès de consommation de calcium, de fer, de sucre, de sel, les molécules de Maillard (viande grillée), le gaz carbonique des boissons gazeuses, certains médicaments... toutes ces substances qui finissent par passer la barrière encépha- lique chez certaines personnes, mettent à mal le capital neuro-dopaminergique.
Dans mon cas, il n’y a rien à attendre de l’allopathie anti- parkinsonienne sur le long terme, car elle est basée essen- tiellement sur la stimulation forcée – stimulant des récep- teurs non concernés – qui perturbe le système physique et scientifique intrinsèque du cerveau pour la transformation tyrosineL-Dopadopamine et sa diffusion naturelle.
Quand un neurologue annonce au patient que cette mala- die ne se guérit pas, l’inconscient enregistre par un choc ce diagnostic. Une démission du corps à s’auto-soigner est fixée négativement. Une résignation qui nuit au sujet et l’empêche de se battre. Le patient accroît lui-même le mal. La volonté de s’en sortir paraît aberrante quand le spécia- liste a dit "incurable" !!!
Cette affirmation de maladie "incurable" par un spécia- liste prend le dessus et vous empêche de guérir, c’est donc irresponsable de la part des médecins. J’ai sans doute la chance d’avoir une force mentale et, à mes côtés, une épouse aussi battante que moi : ensemble, nous avons
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