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CORPS-ESPRIT
personnes qui utilisent spontanément le savoir rire de bien des choses comme de soi-même en attestent par un état intérieur de bien-être. Mais comment faire quand ce n’est pas dans sa nature ? Christian Brun conseille de s’entourer de gens optimistes en fuyant les pessimistes, les râleurs et les tristes. La gaieté est porteuse d’avantages jusqu’à parfois pouvoir faire ou- blier la douleur. Et puis, ajoute-t-il : “N’allez jamais rendre visite à une personne malade ou hospitalisée avec de la tristesse et du pessimisme. Même si ce n’est pas facile, faites-la rire et donnez-lui ainsi l’envie de se battre contre la maladie et de guérir. Entretenez votre optimisme et riez, riez, riez ! Votre organisme vous en sera reconnaissant.” Le rire va bien à la vie !
PASSION
Ne pas confondre passion et émotion. S’il est vrai que la passion se vit intensément, elle doit cependant être dotée de la qualité de stabilité. La passion de la vie est un feu qui, pour être durable, doit être entretenu dans son juste milieu. N’y voyez pas de paradoxe, être pas- sionné n’est pas être désordonné, bien au contraire. La passion se développe à l’infini, ses aspects sont mul- tiples, avec elle impossible de se lasser, à elle seule, elle rassemble toutes les couleurs de la vie. Pour ne jamais perdre le goût de la passion, Christian Brun
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recommande de suivre sa propre technique, c’est-à- dire de rompre la monotonie des habitudes. Sortir se promener, marcher dans la campagne ou au bord de la mer, cultiver ses salades ou repeindre son salon, visiter une bibliothèque pour y dénicher de nouvelles idées, voyager ainsi en terre inconnue permet de changer d’air au sens propre comme au sens figuré. Se trouver immergé dans une ambiance différente secoue la poussière d’un quotidien devenu si répétitif qu’il en épuise tous les élans. Et comme le dit Christian Brun : “Il en va de même pour les relations personnelles, jouer la comédie est peine perdue d’avance, alors soit on renoue en tentant de retrouver l’éclat du passé et on y parvient, soit on s’en va sous d’autres cieux pour ne pas perdre un temps que l’on sait être de l’énergie gaspillée et réduite en souffrance.”
FOLIES
Le mot folie contient le mot foie, ce qui nous amène à prendre cet organe vital en considération lorsqu’il s’agit de notre santé. Le foie est très réceptif aux états émotionnels perturbés. Et si les produits chimiques de toutes provenances le mettent à mal, les états d’âmes violentés par les colères non verbalisées, les jalousies et les frustrations se chargent d’étrangler la fluidité de son fonctionnement d’épuration au niveau du sang, ce qui a pour effet de laisser le corps s’encrasser. Alors, quelles sont ces bonnes folies dont il est question ? La réponse est dans l’imprévu. Oui aux idées qui vont révolutionner la trame d’une existence sans surprise et si bien réglée qu’elle en est devenue prévisible à chaque seconde ! Oui à la bousculade d’un ordinaire trop bien rangé où aucun éclat de rire tonitruant ne vient interrompre un silence souvent trop pesant ! Dire oui au changement, c’est dire oui à la vie !
ENVIES
Les envies font partie des rêves et les rêves font partie de la vie : “Avoir des envies, c’est être en vie.” Le cin- quième conseil consiste à faire l’expérience suivante : se munir de quelques feuilles de papier vierge et se laisser aller à noter toute la succession de nos envies : partir en vacances, faire une nouvelle formation, acheter de nouvelles chaussures ou la petite robe tant admirée en vitrine, écrire des poèmes et les publier à son compte, bref, tout ce qui passe par la tête des envies, aussi folles soient-elles. Ensuite, on s’amuse à les classer par ordre de préférence puis sur une autre feuille, on doit écrire tout ce qu’il nous est possible de faire pour réaliser les trois plus importants projets. En procédant de cette manière, l’action de réalisation est déjà engagée. Reste ensuite à faire confiance au grand plan de la vie dont la trame est dessinée pour chacun, mais dont chacun possède les clés grâce au libre arbitre.
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