Page 79 - Rebelle-Santé n° 237
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On a beau être confronté énergétiques et de pollution (par- chaleur, qui abrutit, anéantit, em-
de plus en plus souvent
aux grosses chaleurs qui durent nuit et jour en été, elles restent difficiles à contrer.
La tentation de la climatisation « perso » sous toutes ses formes est grande, mais pernicieuse. Un cli- matiseur fabrique du froid, comme un congélateur. Certes, la fraîcheur est alors radicale et c’est évidem- ment appréciable. Cependant, non seulement cette fraîcheur artifi- cielle est obtenue à grands frais
AÉREZ LA NUIT, CALFEUTREZ-VOUS LA JOURNÉE
C’est la base. On ferme tout (fenêtres, rideaux, volets, stores...) pendant la journée pour laisser la chaleur de- hors. On ouvre en grand la nuit pour renouveler l’air et rafraîchir. Et toutes les portes et fenêtres du logement pour faire circuler. Pensez aussi aux fenêtres de toit.
VENTILEZ
On accuse souvent le ventilateur de brasser de l’air chaud. Certes, mais concrètement, ça fait quand même du frais. De grandes pales au plafond, c’est agréable, joli, et généralement peu bruyant. Mais un modèle tout simple sur pied est très efficace aussi ; en plus, on peut placer devant une bouteille d’eau congelée ou un saladier rempli de glaçons : bonheur, la fraîcheur fait le tour de la pièce !
MULTIPLIEZ LES PLANTES
On sait tous qu’en forêt il fait quelques degrés de moins. C’est grâce à la « transpiration végétale », valable pour tous les arbres et toutes les plantes, du moment que le feuillage est dense. Dans l’idéal, ins- tallez un mur végétal, voire un toit végétal, sur votre maison, et des arbres dans votre jardin. En apparte- ment ? Même quelques pots judicieusement répartis sur un balcon peuvent déjà faire baisser un peu la
température, ne serait-ce que par effet « rideau ». Le mécanisme est identique à chaque fois : le végétal pompe l’eau du sol et « l’expire » dans l’air. Ça s’ap- pelle l’évapotranspiration.
BRUMISEZ
Du brumisateur de poche (pschitt en plein visage) au matériel plus conséquent, l’idée est toujours la même : l’eau rafraîchit l’air et, au passage, la peau et les voies respiratoires, permettant un meilleur confort général. On peut aussi s’en servir pour disperser, sur le corps, mais pas le visage, des hydrolats (menthe recomman- dée) ou utiliser des sprays aroma (mélange d’huiles essentielles, avec toujours dans la composition de la menthe poivrée, pour son menthol à l’effet ultra frais).
Il y a même des brumisateurs de bureau, ça a l’air gad- get, mais ça marche pas mal. Super temporaire, mais ça aide vraiment à passer les heures sans mijoter.
HUMIDIFIEZ
Entourez-vous d’eau. Serpillère trempée au sol, drap mouillé en guise de rideau devant la fenêtre, serviette mouillée sur la nuque, la poitrine. Pensez aussi aux bassines d’eau pour tremper vos pieds, coudes et avant-bras – double effet kiss cool. Ou tout simple- ment des douches, des douches... En revanche, mé- fiance avec les pièces d’eau du genre étang : les mous- tiques adorent !
ticipant au réchauffement clima- tique) mais, en plus, elle peut dé- boucher sur des soucis de santé. Sécheresse des muqueuses donc gênes respiratoire et oculaire, voire allergies, angines, maux de gorge, choc thermique si la tem- pérature atteint 10 °C d’écart avec l’extérieur (4 °C étant le maximum recommandé par les médecins), manque d’aération... Pas une amie si fiable, finalement. Alors comment parvenir à repousser la
pêche une activité normale, gêne le sommeil, fatigue le cœur, voire déprime ? Si vous avez l’intention de faire construire une maison (passive), envisagez d’y installer un puits provençal (échangeur air-sol), il va puiser la fraîcheur naturelle du sous-sol pour la remonter dans la maison. Effet « fraîcheur grotte/ cave » garanti ! Mais que faire dans une situation plus classique, en se débrouillant avec « le logement qu’on a » ?
Nos 10 conseils « fraîcheur »
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