Page 10 - Rebelle-Santé n° 198
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Courriers
des lecteurs
Vos lettres et témoignages intéressent les autres lecteurs. Quand on fait une bonne expérience, autant que cela serve aux autres. Et quand le résultat est moins réussi, autant savoir pourquoi...
Écrivez à : REBELLE-SANTÉ - CS 80203 - 77520 DONNEMARIE-DONTILLY en joignant une enveloppe timbrée à votre adresse si vous attendez une réponse.
« Fidèle abonnée à la revue, je garde tous les numéros. J’ai retrouvé le n° de mars 2014 (n° 163) dans lequel Didier Le Bail a écrit un article consa- cré à la DMLA. Je vous résume ma situation, en juillet 2015 : ondula- tion des lignes, visite chez l’ophtal- mologiste en urgence qui déclare : "Vous n’avez rien". Janvier 2016 : "Vous n’avez rien". Juillet 2016 : très inquiète, je lui fais remarquer que ma vue a encore baissé. Coup d’assom- moir : cataracte et DMLA, et "reve- nez en janvier 2017 pour un champ visuel". Ne voulant pas retourner à l’hôpital en janvier, et de plus en plus angoissée, mon médecin a obtenu un rendez-vous en urgence, chez un nouvel ophtalmologiste qui a levé les bras au ciel en constatant cette mauvaise prise en charge. La DMLA sèche s’était transformée en humide. J’ai eu 3 injections. J’en suis là aujourd’hui à l’affût de tout ce qui pourra améliorer ma vision.
Que pensez-vous de l’astaxanthine, de l’algue Klamath, des produits à base d’algues vantés sur les forums ? Mon acupuncteur m’a prescrit 2LDMLA, des ampoules de Rétine 8DH, etc. De moi-même, je prends des oméga 3, des gélules de myrtille et Optimum vision. Merci de tout cœur de votre aide. »
Mme A. de Maine-et-Loire
DMLA, des conseils
Il y a environ un an, l’un de mes proches a vécu une situation ana- logue à la vôtre : un ophtalmologue qui ne le prend pas au sérieux et qui l’incite du même coup à se rendre, à ses propres frais, dans un centre d’ophtalmologie parisien réputé pour y apprendre qu’il souffre d’une forme précoce de DMLA sèche...
Pour ce qui est des produits conte- nant des algues vantés sur les forums, je reste très réservé. Je n’aime pas du tout le marketing de réseau, surtout quand il investit le domaine de la santé. Attention aux présentations un peu trop belles pour être vraies !
Cela étant dit, je suis le premier à reconnaître que les algues ont un potentiel santé énorme, mais tout cela doit être vraiment validé sur le plan scientifique. Un exemple concret : la spiruline. Beaucoup de patients infectés par le VIH n’ont pas accès aux trithérapies, notamment en Afrique. Or, une étude clinique de qualité réalisée au Cameroun au- près de nombreux patients infectés, mais non traités, a récemment mon- tré qu’il suffisait de consommer de la spiruline à raison de 10 grammes par jour pendant 6 mois pour améliorer l’immunité et diminuer la charge virale !
L’astaxanthine, c’est bien, mais l’an- tioxydant de référence pour la rétine demeure tout de même la lutéine. On peut vraiment compter sur elle pour filtrer la lumière bleue :
Spectre d’émission de la lumière bleue : 400-490 nm
Pic d’émission de la lumière bleue artificielle (ampoules LED, écrans...) : 450-470 nm
Pic d’absorption des ondes lumi- neuses par la lutéine : 460 nm
Pic d’absorption des ondes lumi- neuses par l’astaxanthine : 489 nm.
Plus que jamais, faites en sorte de consommer suffisamment d’anti- angiogéniques naturels : oméga 3, vitamine D, curcuma, gingembre, thé vert... D’autres aliments conseil- lés : fruits rouges, poivrons rouges, potirons, carottes... sans oublier le jaune d’œuf (bio), qui apporte de la lutéine hautement biodisponible.
Bon courage à vous,
Didier Le Bail
Du Chlorumagène pour la prostate !
« Je prenais des comprimés sur ordonnance pour la prostate, mais depuis que je prends du Chlorumagène, je n’ai plus besoin de me lever la nuit. Ce produit peut provoquer une petite diarrhée les premiers jours. Je conseille d’en prendre un quart de cuillère à café dans un verre d’eau rempli aux trois quarts, une heure avant d’aller au lit (modifier la dose à son idée). Vous pouvez lire Hydroxyde de magnésium – Une panacée à connaître : le Chlorumagène du Dr Martin du Theil, préfacé et annoté par Sophie Lacoste (voir p. 39 du Petit Journal de la revue NDLR). Le Chlorumagène est en vente en pharmacies, sur commande si besoin. »
Monsieur S. du Lot
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