Page 7 - Le Petit Journal n° 194
P. 7

ren
e
c
n
o
fa
n
n
tr
t
e
s
En mars, les oiseaux vont commencer à vouloir se repro- duire. Ils vont ensuite nicher et la femelle va commencer à couver. Le mâle va aller chercher de la nourriture. S’il y a des boules de graisse, la femelle va être déboussolée, elle ne va même pas penser à nicher et va se laisser vivre en mangeant ces boules de graisse. Elle ne va être préoc- cupée que par ça et s’abrutir par un excès de nourriture. Mars, c’est le mois de la reproduction des oiseaux et il ne faut pas intervenir dans ce cycle.
Pour revenir aux conférences, l’ONF nous a aussi expli- qué l’impact de l’activité humaine sur la région de la Côte d’Azur. Ici, avions, ferries et tankers utilisent un pétrole peu raffiné et abîment la nature.
Sur les Îles de Lérins, par exemple, les plantes sont nécro- sées. Ce sont les embruns chargés de métaux lourds qui provoquent cela. Il y a aussi le kérosène de l’aéroport de Nice qui vient se déposer sur la végétation et la mer.
Ces pollutions abîment la faune et la flore. Les animaux ne trouvent plus qu’une alimentation polluée.
De quelle manière traitez-vous le terrain et notamment la vigne alors ?
Avec des solutions alternatives. Cela demande un travail énorme. On laboure une parcelle de terrain sur deux en al- ternance. De cette manière, un terrain va rester humide alors que l’autre sera plus sec. Ce sera très sain pour les racines. Ensuite, on sème des graines de sarrasin qui font fuir beaucoup d’insectes et qui vont favoriser l’irrigation des sols. Cela évitera l’installation des facteurs de maladies. Enfin, on plante des rosiers devant la vigne. S’ils dépé- rissent, cela veut dire que des maladies sont susceptibles d’arriver. À ce moment-là, BIOTOP intervient pour trouver le prédateur responsable de la destruction de la vigne.
Vous avez un exemple ?
Il y a un insecte qui pond des œufs nocifs pour la vigne. BIOTOP va nous fournir le prédateur capable de détruire ou manger ces œufs sans toucher à la vigne. On revient simplement à ce que nos grands-parents fai- saient. Par exemple, répartir des petits œillets d’Inde au milieu des légumes du potager ou planter de la lavande avec les rosiers. Ce sont les associations de plantes qui font que ça fonctionne. Et puis, il y a des animaux tels que la coccinelle ou certains papillons qui participent à l’équilibre.
Suite p. 8
page 7	petit Journal Rebelle-Santé n° 194


































































































   5   6   7   8   9