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opaques aux rayons X (poils, laine, ficelles, etc.), c'est une échogra- phie abdominale qui peut montrer des signes indirects d'occlusion et donc mettre le vétérinaire sur la piste malgré tout. Une tempé- rature de l'animal très élevée est encore un élément de gravité.
EN CAS DE TRANSIT TRÈS RALENTI, MAIS NON STOPPÉ
Lorsque l'état général de l'animal n'est pas vraiment altéré et que la radiographie laisse espérer que le corps étranger pourra poursuivre sa progression du fait de sa petite taille, jusqu'à être évacué naturellement, le vétérinaire peut tenter de traiter médicalement sans opérer. Cela passe par une
alimentation enrichie en fibres et une pâte spéciale à base de paraffine, ou des lavements. Selon l'état de votre petit compagnon, il peut soit vous le rendre en vous demandant de surveiller la reprise du transit, soit le garder à la clinique vétérinaire pour observation et mise sous perfusion.
EN CAS DE TRANSIT COMPLÈTEMENT BLOQUÉ
Iln'yaplusdetempsàperdre:il faut opérer et vite car, à ce stade, l'animal est souvent très déshydra- té et il risque une péritonite en cas d'extension de l'inflammation au reste de l'abdomen. Le vétérinaire voit s'il peut repérer l'emplace- ment du bouchon dans l'intestin, à la radiographie ou à l'écho- graphie. L'animal est endormi, puis le vétérinaire ouvre la paroi abdominale et l'intestin le plus près possible d'où il pense que le bouchon se situe. Retirer un corps
étranger compact ne lui pose pas trop de problème, alors que reti- rer une ficelle qui s'étire sur une grande longueur est un gros souci. Cela l'oblige à réaliser plusieurs ouvertures de l'intestin pour ré- cupérer cette ficelle par petits bouts : en effet, il ne peut pas ti- rer dessus sans risquer de lacérer la muqueuse intestinale sur une grande longueur. Enfin, si la por- tion d'intestin a trop souffert et est déjà nécrosée, elle doit être cou- pée et les deux bouts, de part et d'autre de cette portion, raccordés entre eux. Ce n'est pas une petite intervention et certains animaux ne la supportent pas (le risque de décès est d'autant plus élevé que l'animal est arrivé en mauvais état général). Pour les autres, un séjour de quelques jours à la clinique vétérinaire est indispensable, au moins le temps qu'il puisse s'ali- menter à nouveau normalement.
Nathalie Szapiro
Prévention indispensable
Comme un chat avale bon nombre de poils en se toilet- tant (encore plus en période de mue), un brossage quoti- dien et une pâte pour faciliter l'évacuation des boules de poils (type Laxatone) limitent les risques. S'il mange tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une ficelle, il ne faut rien laisser traîner. Il vaut mieux arrêter de donner des os aux chiens, car leurs parti- cules abrasives se retrouvent dans son tube digestif, au risque de former un bouchon. Enfin, chats et chiens consti- pés doivent recevoir un régime alimentaire plus approprié : il suffit, par exemple, d'ajouter des courgettes cuites au menu, car elles sont riches en fibres et peu caloriques. Une cuillerée à café d'huile d'olive de temps à autre chez le chat (souvent, il en raffole) peut aussi l'aider. Assurez-vous enfin que votre animal boit suffisamment et poussez-le à faire de l'exer- cice : c'est très efficace pour combattre la constipation.
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ANIMAUX
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