Page 44 - Rebelle-Santé n° 236
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CORPS-ESPRIT
 Tous ont été décriés, critiqués et rejetés malgré les incroyables réalisations obtenues par leurs soins. La chasse aux sorcières n’a, en fait, jamais cessé. Cepen- dant, comme une grande part du monde évolue, bien des hommes de science commencent à reconnaître la valeur des guérisseurs, coupeurs de feu, etc. En dépas- sant les rigidités, les esprits s’ouvrent à un juste dis- cernement.
Nous aurons toujours besoin de recourir aux prin- cipes de la science médicale allopathique, chirurgie y compris, pour soigner et sauver la matière corporelle sans pour autant devoir entrer en conflit avec les mé- decines naturelles et les soins énergétiques qui ne se limitent pas aux symptômes, mais prennent le temps et les moyens de remonter à la cause. Les uns sont les compléments des autres, il n’y a pas de parti pris né- gatif à entretenir, juste à développer du discernement pour ne pas tomber dans les mains de charlatans.
TOUS MÉDIUMS
Les portraits qui vont suivre vous présentent des per- sonnages hors du commun, tous dotés de la faculté de libérer le pouvoir de vie entravé ou bloqué chez les consultants. Nombreux sont, en fait, les exemples de ce type car les guérisseurs ont toujours existé. La spécificité de ceux-ci dévoile une qualité ajoutée à celle de soigner par une disposition claire et authen- tique à connaître ce qui reste caché pour tant d’autres et qu’on appelle la médiumnité. Tant de mensonges peuvent être regroupés dans ce domaine où règnent la vanité et la concupiscence, mais si les faux soignants parviennent à tromper leur monde, ils sont un jour ou l’autre démasqués.
Loin de tous faux-semblants et de toute cupidité, les cas suivants méritent une attention et un regard bien- veillant portés sur leur intégrité et les biens immenses dispensés à des milliers de gens.
UN HOMME COMME LES AUTRES ?
« Gardez toujours une attitude bienveillante, joviale, pleine d’espoir. Chaque jour, faites rire de grand cœur au moins trois personnes en leur racontant quelque chose de drôle. Non seulement cela vous aidera, mais cela aidera aussi les autres », ainsi s’exprimait Edgar Cayce tel l’homme simple qu’il était, sans bagage uni- versitaire mais plein d’humour et surtout tellement étonnant.
Né au sud de l’Amérique en mars 1877, il tombe gra- vement malade à l’âge de cinq ans et se relève d’un coma doté d’une connaissance qui interpelle son mé- decin et ses parents lorsqu’il leur décrit la cause de
son état et ce qui doit être fait pour le soigner. Ce fut sa première « lecture » comme il aimait à qualifier ses visions intérieures en révélant à ses futurs consultants les causes de leurs maladies et les traitements à suivre.
UNE EXPÉRIENCE DÉCISIVE
Quelques années plus tard, alors qu’il joue avec ses camarades dans la cour de l’école, un ballon percute son dos de plein fouet et si violemment qu’il provoque un coma. Depuis cet état comateux, le jeune Edgar se met à parler d’une voix forte et assurée : « C’est le choc du ballon qui m’a fait perdre connaissance, appliquez-moi des cataplasmes d’oignons et de maïs écrasés. » Sa mère s’exécute et il se réveille le lende- main frais et dispo comme jamais ! Pour être convain- cu de son « don », Edgar Cayce, au seuil de sa vie d’adulte, devra subir une ultime épreuve en perdant la voix alors qu’il est sur le point de se marier. Bien sûr, il se surmenait et était épuisé mais était-ce suffisant pour accepter le constat du corps médical qui le sui- vait déclarant son cas incurable ? Cette paralysie des cordes vocales trouva son remède dans un rêve éveil- lé autoproduit par le malade lui-même qui suivit ses propres directives ordonnées dans son « sommeil » en augmentant par autosuggestion le débit de circulation sanguine au niveau de sa gorge qui se trouva ainsi irriguée convenablement. Une fois la bonne mesure accomplie, toutes les personnes présentes entendirent Cayce dire à haute et intelligible voix : « La maladie est guérie. Maintenant suggérez à la circulation sanguine de revenir à l’état normal, puis au corps de se réveil- ler. » Lorsque Edgar rouvrit les yeux et entendit le son de sa voix, il se mit à chanter et crier sa joie !
DE LECTURES EN LECTURES
Durant toute son existence, Edgar Cayce entrera par lui-même en état modifié de conscience (auto- hypnose) pour pouvoir observer depuis la profondeur de son esprit ce qui perturbait l’organisme des ma- lades qui venaient à lui et « entendre » les prescrip- tions de plantes, d’alimentation, de soins physiques et psychiques nécessaires à la guérison de chaque cas particulier. Par ses lectures, il soulagera des milliers de personnes des maux dont elles étaient affligées.
LA GUÉRISON SPIRITUELLE
En 1949, dans le contexte désastreux de l’après-guerre, un homme d’origine allemande devient célèbre dans son pays et au-delà des frontières : Bruno Gröning (1906-1959). Identifié en tant que prédicateur et gué- risseur, il fut constamment malmené, pourchassé et exploité par une société qui refusait d’accepter son extraordinaire présence. Des foules entières venaient
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