Page 45 - Rebelle-Santé n° 236

CORPS-ESPRIT
écouter ses paroles de tolérance, de compassion et d’amour pour l’esprit supérieur qu’il nommait le di- vin. On le pourchassa comme un usurpateur de vérité, un gourou, un charlatan. En fait, Bruno Gröning était un fantastique guérisseur. Sa seule présence suffisait pour faire disparaître les maux les plus tenaces. Sans doute était-ce trop pour les « hommes de science » que ses résultats offensaient au plus haut point. L’envie et la jalousie ont, de tout temps, été les vecteurs de la cruauté.
UN PERSONNAGE AUSSI ÉTRANGE QU’INCOMPRIS
Enfant solitaire, les animaux lui semblaient plus proches que ses frères et sœurs. Il aimait se promener dans la forêt voisine dont il faisait son refuge. Là, il priait comme le lui avait enseigné sa mère, il se sentait ainsi partie intégrante de la nature et de la création. Un chien boiteux suivait parfois ses randonnées. Plu- sieurs fois de suite, le petit Bruno plongea son regard dans les yeux attristés de l’animal, à la fin le chien ne boitait plus ! Souvent maltraité par son père à cause de son comportement particulier, il méditait sur les souf- frances infligées sans causes et il se dit un jour : « Les animaux craignent le mal qui est en l’humain mais moi, je n’ai pas peur car je suis plus fort que le mal et cela, je veux le montrer à tous les hommes. » Peu à peu, il sentit grandir en lui des facultés particulières qui produisaient une action bénéfique et apaisante sur les animaux comme sur les personnes. Un don de voyance précoce lui fit aussi prédire l’arrivée et la fin de la Première et Seconde guerre mondiale, le décès de sa mère et la division de l’Allemagne. Il occupa divers emplois toujours instables et se maria à vingt- et-un ans sans enthousiasme jusqu’à ce qu’il trouve sa véritable place dans l’existence. Ce fut auprès des malades.
GUÉRISONS SPONTANÉES
Bruno Gröning se fit connaître publiquement en gué- rissant un garçon de neuf ans atteint d’une dystrophie musculaire. Auparavant, il avait déjà guéri sa sœur d’un cancer du sein. C’est un ami qui put en témoi- gner en relatant la scène : « Maria devait se faire opé- rer le lendemain mais elle sollicita l’aide de son frère tard dans la soirée, j’étais présent et voici ce qu’il se passa. À un moment, Bruno lui dit : "Je ne trouve plus rien de nuisible dans ta poitrine. Ne t’inquiète plus et va tranquillement voir tes médecins demain en leur demandant de faire un examen approfondi avant de t’opérer. Ils pourront ainsi constater ce que je viens de te dire". Le lendemain dans la journée, Maria de re- tour chez elle revint voir Bruno en confirmant ses pa- roles. Les médecins se trouvèrent devant un mystère,
ne pouvant que constater la transformation subite et inexplicable dans le corps de Maria qui ne présentait plus aucune trace de maladie. »
LA VÉRITÉ SUR LE BÛCHER
On a de tout temps persécuté les initiateurs de vérité, ceux qui ne ressemblent à personne, qui œuvrent pour le bien et que le monde s’acharne à détruire. Bruno Gröning servit de cible à la vanité des incompétents et malgré tous les interdits de soigner et d’aider, continua envers et contre tous à sauver le plus grand nombre de malheureux qui venaient le trouver. Il en appelait lui-même aux médecins en disant : « Laissez-moi ces pauvres gens que vous avez déjà abandonnés et que vous ne pouvez plus aider. Ce sont justement ces cas désespérés que je peux soulager. »
ET MAINTENANT
Des cercles se sont regroupés autour de la mémoire des grands êtres pour perpétrer leur histoire. Mais à ceux qui ne souhaitent pas rejoindre quelconque as- semblée, il faut se souvenir des paroles mêmes de ces maîtres : « Si le corps meurt, la conscience demeure. Quand je serai mort, je resterai au service des malades et des faibles de telle manière que tous ceux qui feront appel à moi au nom du divin, je continuerai de les soigner et les guérir. »
Davina Delor
À LIRE
• L’univers d’Edgar Cayce de Dorothée Koechlin de Bizemont aux éditions J’ai Lu Poche - 6,79 €.
• Bruno Gröning, guérisseur allemand de Marie- France Esperce aux éditions Edilivre - 18,49 €.
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