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EXAMENS
AUTRES TESTS EN CAS D’ALLERGIE
• Le dosage des IgE. Un dosage élevé est compatible avec une allergie.
• Le patch-test. Comme le prick-test, le patch- test explore notamment les causes d’eczéma et d’urticaire.
• Le dosage des éosinophiles.
• L’intradermo-réaction permet de rechercher un
allergène spécifique.
EN PRATIQUE
Le prick-test consiste à reproduire la réaction aller- gique sur la peau (rougeurs, boutons, démangeai- sons...). On fait pénétrer dans la peau plusieurs al- lergènes en des points distincts (et marqués), et on observe la réaction cutanée dans les 10 à 20 minutes qui suivent. L’allergologue dépose donc plusieurs gouttes d’allergène sur la peau de la face antérieure de l’avant-bras (la peau y est plus sensible) qu’il fait entrer avec un petit stylet en plastique, à l’instar du test tuberculinique dans la recherche de l’efficacité du vaccin BCG contre la tuberculose (intradermo- réaction). Le prick-test est indolore. Une papule (gon- flement) ou une rougeur importante (qui sera mesu- rée) témoignent de l’existence en quantité importante d’IgE.
BON À SAVOIR
Le prick-test se pratique dans un cabinet d’allergolo- gie ou à l’hôpital. La semaine qui précède l’examen, il est conseillé de ne pas prendre d’antihistaminiques qui pourraient fausser le résultat. Il en est de même des anti-inflammatoires et du paracétamol dans les deux jours qui précèdent. Le risque de réaction géné- rale est très rare. Pour autant, il est possible qu’une réaction locale soit excessive ou persiste plusieurs jours.
Dr Daniel Gloaguen
Rebelle-Santé N° 236 77