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   NUTRITHÉRAPIE
  3 – Ils sont cardioprotecteurs : diminution du risque de fibrillation auriculaire, un trouble du rythme car- diaque fréquent chez les personnes âgées ; diminution de la triglycéridémie, de l’agrégation plaquettaire et de la tension artérielle ; diminution du risque de mort subite ; prévention du risque de récidive d’infarctus.
4 – Ils sont bons pour la sphère neuropsychique : amélioration des performances cognitives (mémorisa- tion, apprentissage, attention...), prévention du déve- loppement de maladies neurodégénératives, améliora- tion des troubles de l’humeur, des troubles du spectre autistique et des symptômes du TDAH, diminution de la fréquence des crises d’épilepsie.
OMÉGA-3 : ALORS, EFFICACES OU PAS ?
Périodiquement, la presse se fait l’écho d’études concluant à l’inefficacité de la supplémentation en oméga-3, alors que de précédentes études rappor- taient pourtant des effets positifs. De quoi semer le doute dans l’esprit des prescripteurs et des consom- mateurs.
Comment expliquer ces résultats contradictoires ? En y réfléchissant bien, on s’aperçoit que différents para- mètres sont susceptibles d’influer sur les effets de la supplémentation, en particulier le dosage employé, le degré d’oxydation des oméga-3 présents dans les huiles de poisson et le niveau de consommation d’oméga-6 d’origine alimentaire durant l’étude... Ce
dernier point, par exemple, est fréquemment négligé par les chercheurs.
Or il faut savoir que les oméga-3 et les oméga-6 dé- pendent de la même voie enzymatique pour être méta- bolisés. Cela crée une « compétition enzymatique » entre eux. Ainsi, un surplus d’oméga-6 aura pour effet de limiter la transformation des oméga-3. Pour éviter un tel surplus, on gagnera à limiter les apports en deux acides gras oméga-6 : l’acide linoléique, notamment présent dans les huiles de tournesol (1), de soja et de maïs, et l’acide arachidonique (2), notamment pré- sent dans le beurre et les viandes de bœuf et de porc.
COMMENT CHOISIR VOTRE COMPLÉMENT À BASE D’OMÉGA-3 ?
Optez pour les formes d’oméga-3 les plus actifs biologiquement, à savoir l’EPA et le DHA. Les com- pléments les plus riches en EPA et DHA sont ceux à base d’huiles de poisson.
 Comme les graisses que contiennent les poissons le sont très majoritairement sous forme de triglycérides, privilégiez les oméga-3 issus de triglycérides naturels – et non ceux sous forme d’éthyl-esters.
Au moment de choisir votre complément à base d’huile de poisson, le critère essentiel à retenir n’est pas tant celui de la forme des oméga-3 que celui de la « stabilité » du produit.
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