Page 7 - Rebelle-Santé n° 199 - Extrait "vaccins-grippe"
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SOCIÉTÉ CulTure
d’enquête sur cette affaire est... Donald Trump, dont le fils a souffert de dommages vaccinaux. Si la presse française n’en a soufflé mot, cette ques- tion de la vaccination obligatoire et de la commission d’enquête a été au cœur de la campagne électorale américaine. Le 4 novembre 2016, cinq jours avant l’élection de Donald Trump, Barack Obama a signé en hâte l’avancement de l’Agenda Global de la Sécurité Sanitaire en partenariat avec Bill Gates et l’OMS (au- jourd’hui financé en grande partie par l’industrie) (3). L’objectif principal de cet agenda est la vaccination à l’échelle mondiale avec la priorité au... vaccin ROR !!! Une campagne médiatique alarmiste a ensuite été lan- cée sur toute la planète, à grands cris d’alerte dès que quelques cas de rougeole se déclarent, et c’est une course contre la montre qui se joue en ce moment pour l’industrie, qui tente de faire passer les obliga- tions avant que le public ne se révolte.
Dans ce contexte, on comprend pourquoi la ministre parle d’un « défi de santé publique avec des enfants qui meurent de la rougeole », alors qu’en réalité, au- cun enfant en bas âge n’en est décédé depuis 10 ans (sur les 11 cas, la majorité concernait des adultes et des personnes immunodéprimées) (4).
Voilà donc une des clés manquantes pour expliquer la tentative de passage en force vers onze vaccins obliga- toires, à laquelle nous assistons aujourd’hui en dépit de tout bon sens. Car on l’a déjà vu avec Marie-Sol Touraine : justifier les obligations vaccinales par un discours de propagande tel que « les vaccins sont sûrs, il n’y a pas de débat », c’est se moquer de l’intelli- gence des Français. La grande majorité du public et des professionnels adhère au principe de la vaccina- tion, mais pas de manière aveugle. En témoignent les argumentations avancées dans diverses pétitions ainsi que les chroniques, voire dossiers entiers, rédigés par de nombreux médecins (5, 6, 7).
Le Collège National des Généralistes Enseignants le rappelle dans son communiqué de presse du 27 juin dernier : « L’obligation vaccinale est une réponse simpliste et inadaptée. Il n’y a aucun élément scienti- fique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection, notamment pour les enfants. Il est à craindre que son caractère autoritaire renforce la défiance et la suspicion d’une partie croissante de la population ». Il préconise de s’appuyer sur une approche spécifique énonçant les balances bénéfices/ risques vaccin par vaccin, et non de « la vaccination » en général, afin d’établir un dialogue constructif entre professionnels de santé et patients (8).
Or, en soulevant quelques points sur ces nouveaux vaccins obligatoires, on s’aperçoit que cette ba- lance « bénéfices/risques » soulève de nombreuses questions.
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onze vaccins à la louPe
le vaccin ror
Pour en revenir au ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole), en dehors du risque d’association à l’autisme, il faut tenir compte d’un nouveau problème lié au déplacement de la maladie vers des catégories d’âge plus fragiles. Ainsi, les jeunes mères qui ont été vaccinées dans l’enfance contre la rougeole n’ont pas un taux d’anticorps suffisant pour protéger leur nourrisson qui ne pourrait être vacciné avant l’âge d’un an. La vaccination a ici créé un risque plus grand pour une catégorie fragile qui était naturellement protégée jusque-là (9).
Pour les oreillons, le vaccin perd aussi de son effica- cité, ce qui explique que plusieurs épidémies récentes sont apparues dans les collèges américains, alors que tous les étudiants étaient vaccinés (10).
Quant au vaccin contre la rubéole, il est développé à partir de souches cultivées sur des cellules can- céreuses, ce qui pose aujourd’hui de nombreuses questions.
le DtP
La pénurie du vaccin DTP, seul vaccin obligatoire, sert d’argument bidon pour imposer la formule hexa- valente, qui contient trois maladies supplémentaires. Mais, à y regarder de plus près, son absence ne devrait pourtant pas créer « un problème de santé publique ». Le Dr Didier Raoult, microbiologiste de renommée mondiale, l’affirme d’ailleurs haut et fort, dans un ar- ticle du Point, en janvier dernier : « En tant que spécia- liste des maladies infectieuses, je mets au défi qui que ce soit de justifier, médicalement ou scientifiquement, l'obligation actuelle de vacciner à 3 mois les enfants contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite » (11).
La diphtérie a disparu en France depuis longtemps et cette maladie ne fait pas l’objet d’épidémies. En toute logique, on pourrait s’en passer définitivement.
Quant au tétanos, il n’est pas contagieux. L’exposi- tion se fait par le contact d’une plaie avec une bacté- rie présente dans le sol. Pour un nourrisson, le risque est donc quasi nul, particulièrement dans les milieux urbains.
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