Page 8 - Rebelle-Santé n° 199 - Extrait "vaccins-grippe"
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SOCIÉTÉ
La polio mérite que l’on s’y attarde, car c’est fina- lement sur ce vaccin que l’on fonde le discours de l’obligation. Dans sa forme sauvage, elle a disparu en France et presque partout ailleurs (la « malléabi- lité » des critères de pharmacovigilance y est pour beaucoup). Il n’y a donc pas d’urgence. Par contre, on voit apparaître de nouvelles épidémies de polio qui sont d’origine vaccinale et proviennent des vaccins oraux utilisés dans le tiers-monde. Un article intitulé « Éradication de la polio et émergence de poliovirus pathogènes dérivés du vaccin », publié en 2013 par des chercheurs de l’Institut Pasteur, l’explique claire- ment : « Les souches mutées et recombinantes (du vaccin oral) sont à l’origine d’épidémies de polio- myélite paralytique aiguë. Le phénomène de plasticité génétique qui menace les bénéfices de la vaccination fait l’objet d’une surveillance particulière et est étudié dans les laboratoires de virologie du réseau internatio- nal des Instituts Pasteur » (12). En Inde, par exemple, la campagne de vaccination orale intensive organisée par l’OMS a été à l’origine de dizaines de milliers de cas de paralysies flasques aiguës. Un bel exemple de désastre vaccinal ! (13).
Quant au vaccin par injection utilisé en France, il pré- sente d’autres inconvénients tels que la présence d’ad- juvants à base d’aluminium. On connaît désormais les travaux du professeur Gherardi à l’INSERM, qui ont démontré un lien entre la myofasciite à macrophages (une inflammation des tissus qui peut aussi mener à une forme de paralysie) et l’aluminium vaccinal (14). L’affaire a capté l’attention du public lorsqu’il a décla- ré dans Le Monde avoir « compris qu’en matière de sécurité des vaccins, tout était faux » (15). À quoi la seule réponse de la ministre est de dire « qu’il n’y a pas de problèmes avec les adjuvants »...
le vaccin contre l'héPatite B
vaccin. Dans ce cas, il convient aussi d’étudier le rôle éventuel de ce type de vaccin dans la multiplication actuelle des maladies génétiques. Quand la ministre Agnès Buzyn affirme « qu’il est scientifiquement prouvé qu’il n’y a aucun lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques », elle ne fait aucun cas de l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne rendu le 21 juin 2017, recon- naissant précisément un cas de sclérose en plaques suite à un vaccin Hépatite B et qui stipule qu’ « en l’absence d’un consensus scientifique, le défaut d’un vaccin et le lien entre celui-ci et une maladie peuvent être prouvés par un faisceau d’indices graves, précis et concordants » (16).
le vaccin contre la coqueluche
L’intérêt du vaccin est réel, même si les décès sont rares, mais l’efficacité est limitée à moins de dix ans. En cas de foyer déclaré au sein d’une collectivité ou de familles, un vaccin isolé pourrait avoir du sens pour protéger les nourrissons, mais on ne peut envi- sager de subitement revacciner les personnes de l’en- tourage, si l’on ne dispose que du vaccin pédiatrique hexavalent (17).
le hiB
Ce vaccin cible l’haemophilus influenza de type B qui peut provoquer des cas de méningite. Il s’agit d’une maladie dont les conséquences peuvent être très graves, mais le nombre de cas dus à cette souche spé- cifique représente à peine 10 % de l’ensemble de ces bactéries, en moyenne 5 cas par an (18).
le vaccin contre le méningocoque c
Il ne protège que contre un nombre limité de souches et le nombre des effets secondaires rapportés semble être plus élevé que le bénéfice attendu de la vacci- nation. À noter que des lots défectueux du vaccin Meningitec ont occasionné des dommages vaccinaux pour lesquels plusieurs familles ont aujourd’hui dépo- sé une plainte en justice (19).
Concernant les trois autres maladies inclues dans les vaccins hexavalents (Hexyon et Infanrix), il y a una- nimité pour dire que le vaccin contre l’hépatite B n’a aucun intérêt pour les enfants en bas âge, car cette maladie ne se transmet que par voie sanguine (par ex. les aiguilles des toxicomanes) ou sexuelle. De plus, le vaccin contre les Pneumocoques au moment de la vie sexuelle active, le vaccin a déjà
perdu de son efficacité, alors que la personne se croit peut-être protégée.
Ce vaccin est par contre associé à des effets secon- daires graves comme la sclérose en plaques, la po- lyarthrite, la maladie de Crohn ou le diabète (voir l’association RevaHb : www.revahb.fr). Le fait qu’il soit fabriqué par génie génétique, avec des enzymes utilisées pour découper le génome, pourrait provo- quer l’apparition de maladies auto-immunes, lorsque ces enzymes se retrouvent accidentellement dans le
Parmi les autres vaccins obligatoires, il y a celui contre les pneumocoques qui cible les pneumonies et les méningites. Les premières campagnes de vaccination avec Prevenar 7 ont donné lieu à une augmentation des infections, car d’autres virus de la même famille ont proliféré et provoqué les maladies respiratoires ciblées par ce vaccin. Un second vaccin à 13 souches a ensuite été développé pour inclure ces nouveaux types (20). Sachant qu’il y a près d’une centaine de virus appartenant à cette famille, rien ne prouve que le mécanisme ne risque pas de se reproduire avec les dizaines d’autres souches existantes. Par ailleurs,
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