Page 6 - Le Petit Journal n° 201
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le petit Journal de Rebelle-Santé
Vous parlez de peur « inconsciente ». Comment peut-on déprogrammer une peur alors qu’elle est inconsciente ? Elle ne peut pas être formulée... Dans cette situation, peur inconsciente signifie qu’on n’en connaît pas la cause. « J’ai peur des souris », c’est plus fort que moi, mais je ne sais pas pourquoi. L’intérêt de cette technique est simplement de vouloir gommer les manifes- tations d’angoisse sans pour autant repartir dans les méan- dres de son histoire personnelle. Parfois une séance suffit. En général, il faut compter 2 ou 3 séances.
Quels types de peurs pouvez-vous déprogrammer ?
On peut travailler sur toutes les peurs, les phobies, les an- goisses, la dépression, la peur du vide, de l’eau, le vertige, la liste est immense. Il y a juste un impératif : ne pas être dans la peur d’anticipation.
Si on dit par exemple, « Je ne veux pas prendre l’avion parce que je vais avoir peur », mais qu’on n’a jamais pris l’avion de sa vie, TIPI ne peut pas aider à faire le travail. La situation de peur doit avoir été vécue. En revanche, on pourra travailler sur la peur d’avoir peur, par d’autres moyens.
Pouvez-vous traiter des situations plus complexes ? Comme la peur de la réussite ? Oui, ce sont des situations qui peuvent être traitées, mais, à ce moment-là, je préfère d’abord utiliser un outil de dé- codage, la bioanalogie, pour comprendre la croyance qui s’est mise en place et qui provoque des situations d’auto- sabotage. Tout dépend des cas à traiter. Quelqu’un qui travaille par exemple sur un projet important pendant des mois, et choisit de ne pas aller au rendez-vous de signa- ture, ne sera pas traité comme une personne qui semble détruire systématiquement ce qu’elle construit.
Le décodage biologique permet de rechercher le sens d’un symptôme. C’est une approche qui peut compléter une pratique de médecine traditionnelle. Elle n’est pas une promesse de guérison, mais la possibilité d’un autre regard sur la maladie. Elle permet la découverte d'informations importantes pour notre réalisation personnelle au travers des prises de conscience.
Des personnes telles que Michel Odoul ou Jacques Martel s’intéressent à la symbolique d’un organe ou d’une par- tie du corps pour donner un sens à une manifestation biologique. Les réponses se trouvent souvent dans le passé.
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