Page 62 - Rebelle-Santé n° 224
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 FAIT-MAISON
 Surtout si vous êtes proche du bord de mer, le vent peut transporter des embruns salés pas toujours ter- ribles pour nos plantes.
Attention, il faut bien sûr que les piquets soient bien arrimés, il ne s'agit pas que tout s'envole à la moindre bise. Et en cas de forte tempête annoncée, il vaut mieux mettre à l'abri les protections amo- vibles...
✓ On peut planter une haie en osier (voir le numéro 200 de Rebelle-Santé). On l'appelle la haie vivante, enracinée, elle sera très solidement ancrée dans le sol en restant souple. De plus, on peut la créer plus ou moins haute et même, pourquoi pas, faire comme un toit au-dessus de nos plantations. Assez facile à faire en tressant les brins les uns dans les autres.
✓ On peut aussi planter une haie vive, haie qui comprend plusieurs essences d'arbustes différentes, qui devient de plus en plus épaisse au fur et à mesure de la belle saison et est plus aérée l'hiver. C'est sou- vent la seule alternative vraiment efficace quand le jardin se trouve dans un couloir de vent très étroit qui rend le vent très puissant.
✓ Poser une vieille porte entre 2 piquets enfoncés solidement dans le sol (en plan incliné ou pas) peut être insolite et original. On peut la peindre, mais laisser une porte dans son jus peut être très joli aussi.
✓ De la même façon, on peut po- ser un volet persienne qui laissera passer la lumière en protégeant du vent et du soleil.
POUR IDENTIFIER LES VÉGÉTAUX
Si on a un grand jardin ou une mémoire de poisson rouge, on peut noter le nom (commun, voire latin si on aime la précision) de la plante.
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✤ Petite bouteille en verre avec un papier enroulé à l'intérieur sur lequel on note le nom en gros.
✤ Nom des végétaux gravé sur le piquet en bois ou en bambou du tuteur ou de l'ombrière. Ça évite au feutre de s'effacer, c'est très écolo et c'est du plus bel effet !
✤ Nom écrit sur un minuscule pot en terre cuite suspendu sur le tu- teur, l'ombrière ou la plante.
✤ De la même façon, on peut écrire sur un morceau de pot cas- sé, y faire un trou à la perceuse (tout doucement pour éviter de le casser) et y mettre une ficelle de chanvre ou de lin, ou le poser à même le sol.
✤ En Bretagne, c'est facile, il y a des morceaux d'ardoise partout et, avec un feutre blanc, c'est su- perbe !
AUTRES PETITES CHOSES
• Pour lier les plantes aux tuteurs, choisir des liens doux, comme la laine ou le raphia, qui est tout indiqué, pour éviter des agressions supplémentaires sur les tiges et les écorces.
• Pour nos plantes en pot, on peut se fabriquer des boudins de protec- tion en toile de jute qu'on bourrera de paille et qu'on enroulera autour des pots, cela nous donne un super isolant thermique pour l'hiver. En plus, on peut écrire dessus le nom du végétal.
• Nos tunnels et ombrières d'été peuvent servir de protection lors des grosses gelées l'hiver, on peut ajouter de la paille en dessous et le tour est joué ! Idéal en cas de pluies verglaçantes, le tissu, les ca- nisses la ou toile de jute vont aider à protéger les végétaux.
Voilà, avec ces quelques idées, j'espère vous avoir donné envie de fabriquer de quoi protéger vos plantes, votre imagination fera le reste... Je vous souhaite un joli Printemps plein de douceur.
Et n'oubliez pas, si vous avez des questions :
 lateliereconaturel.net, Bien chaleureusement
Moune
  Pour faire vous-même :
votre macérât huileux votre dentifrice au citron votre parfum Bollywood votre hydrolat
votre teinture-mère votre onguent anti-rides votre baume au calendula...
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