Page 7 - Le Petit Journal n° 195
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mettent en œuvre les changements, le langage, les pro- jets, les moyens et les publics varient. Ces différents col- lectifs que j’ai pu côtoyer m’ont enrichi.
Plus concrètement, de quel type de collectif s’agit-il ?
Actuellement, je suis cofondateur et chargé de projet d’une association qui s’appelle Atelier CAPACITES — asso- ciation qui appuie et accompagne des porteurs de projets dans différents domaines tels que la biodiversité urbaine (on a participé à la création d’un jardin sur le toit de l’uni- versité Lyon III) ou les mobilités douces et durables (avec le projet MOBYCITY, réseau qui propose du covoiturage courte distance, une cartographie de différents lieux ci- toyens et les moyens de s’y rendre facilement ainsi qu’un système d’échanges locaux pour échanger biens, services et connaissances sans lien marchand).
On travaille aussi sur des enjeux liés à l’alimentation saine et biologique. Atelier CAPACITES ne souhaite pas seule- ment sensibiliser, informer ou animer une vie bénévole, mais travailler à la transformation des territoires.
Par exemple ?
Quand on crée un jardin partagé en hauteur et sur un toit, on utilise un emplacement qui était inutilisé pour lui don- ner une fonction citoyenne et écologique. On a inscrit ce lieu dans une vie de quartier et une vie associative. On y a inclus des volets pédagogiques. C’est ça la transforma- tion du territoire : faire en sorte que des projets concrets naissent et encouragent des changements de comporte- ments. C’est aussi rendre réelle l’alternative. Car l’alterna- tive, on la rêve souvent, mais quand on la concrétise, on est beaucoup plus vite pris au sérieux.
Et vous avez un projet commun ?
Alexandra : cela faisait bien longtemps que nous voulions mettre en commun nos compétences pour créer quelque chose. Au départ, nous avions des ambitions peut-être un peu trop sur-dimensionnées par rapport à notre jeune âge et à nos petits moyens. Notre rêve aurait été de créer une épicerie bio, favorisant le circuit court et une dynamique « Zéro Déchet ». Financièrement, ce n’était pas possible, mais on n’a pas voulu se résigner à ne rien faire. On a donc travaillé pendant quelques mois sur le projet « AU FIL DE L’HETRE » qui a vu le jour début mars. Il s’agit d’une boutique de vente en ligne (cf. adresse site p. 10) de produits d’hy- giène bio de marque française uniquement, couplée avec du e-learning en hygiène de vie globale et développement personnel. Le tout est complété par un espace de vente d’e- books, des ouvrages numériques rédigés par nos soins.
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