Page 14 - Rebelle-Santé n° 212
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Androcur®, les effets secondaires
« J’ai été opérée d’un méningiome en 2008. J’ai pris de l’Androcur® pendant plus de 15 ans à cause de mon intolérance à la pilule et surtout à cause d’un gros psoriasis sur le crâne que j’ai depuis ma naissance, alors oui j’ai eu de très beaux cheveux pendant longtemps !!! Juste une prise de poids pour moi qui suis assez mince. En 2008, au cours d’un stage, je suis très fatiguée et n’arrive rien à retenir. Après moult péripéties et grâce à la pugnacité de mon docteur, j’ai été opérée en urgence à Marseille pour un méningiome de la taille d’une orange. Après un an et demi, je m’en suis sortie sans séquelles ! J’ai cherché pendant une longue période la cause et j’étais sûre que c’était Androcur®, mais mes neurologues, gynécologues, docteurs... réfutaient cette thèse. Quant à moi, je l’ai répétée et soutenue pendant longtemps. Mes docteurs m’ont dit qu’une étude était lancée sur Androcur®. Je suis heureuse qu’aujourd’hui on ait trouvé la cause et que l’on puisse protéger les personnes qui pourraient prendre ce type de produit. Pour moi, cela reste une expérience éprouvante et violente et je suis passée tout près de la mort. Enfin maintenant, j’apprécie beaucoup la vie et c’est l’essentiel. »
Mme G. sur la page Facebook de Rebelle-Santé
Comme nous l’expliquions dans le N° 210 de Rebelle-Santé, Androcur® est un médicament hormonal surtout prescrit en cas d’acné ou d’hyperpilosité. Une récente étude menée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et l’Assurance Maladie indique que ce médicament multiplierait les risques de méningiomes (20 fois plus de risques après 5 ans de traitement), des tumeurs bénignes du cerveau. Bénignes, certes, mais aux conséquences parfois graves. Un numéro vert a récemment été mis en place par l’ANSM pour répondre aux interrogations : 0 805 04 01 10.
Sophie Lacoste
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Douleurs suite à une hormonothérapie ?
« Depuis un an, mon mari de 77 ans suit un traitement pour un cancer de la prostate sans métastase. Après 40 séances de radiothérapie bien supportées, fin juin 2018, il a reçu la 2e piqûre d’hormonothérapie : Enan- thone LP 6 mois. 3 mois après l’injection, des douleurs insupportables des membres inférieurs sont appa- rues (articulations, muscles...), même sans bouger et la nuit. Ces douleurs ne cessent d’augmenter et sont devenues invalidantes ; lui, si sportif, ne peut plus se tenir debout. Actuellement, il ne peut plus marcher, ni conduire et ne sort plus de la maison. Le médecin ne nous donne aucune explication et les comprimés de Lamaline sont inefficaces. On voudrait éviter la morphine, mais on ne sait pas comment traiter ces douleurs. Mon mari suit un régime alimentaire bio de type méditerranéen (...). Si un lecteur se trouve dans le même cas que mon mari, je serais heureuse d’avoir son témoignage. »
Mme T. du Var
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