Page 26 - Rebelle-Santé n° 212
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LA CHRONIQUE
de Pınar Selek
Une réflexologue voyageuse
Si vous allez à Rome, passez voir Caterina Lizzano, fée-sorcière
Je vous présente Caterina Liz- zano, une vraie fée-sorcière italienne, c’est mon cadeau
de nouvelle année. Cette réflexo- logue a parcouru de nombreuses disciplines et territoires, en pour- suivant toujours le même but : « Comprendre les causes multidi- mensionnelles de nos maladies et les soigner ».
À 50 ans, elle fait avec moi le point sur ce voyage au fil des soins : il a débuté par des études de socio- logie à Rome, puis de biologie, de chimie et de microbiologie... tout cela en s’intéressant à ses pieds !
« À toutes les autres parties de mon corps, j’ai toujours préféré qu’on touche à mes pieds... Je croyais qu’ils étaient loin de la tête ; je ne savais pas encore que la tête et les pieds étaient en connexion di- recte. » Il y a 15 ans, elle a décidé d’apprendre à s’en occuper. « J’ai d’abord découvert que la réflexolo- gie me faisait du bien, mais c’était
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un soin onéreux, alors j’ai décidé d’apprendre. » Elle a suivi une formation dense pendant trois ans : « Tu dois bien connaître le corps humain, son fonctionnement, son anatomie... et, à la différence de la médecine officielle qui regarde le corps en le cloisonnant, tu dois comprendre les multiples interac- tions de cet organisme unique, voir comment sont connectés les organes, les cellules... ».
La thérapeute qui la forme, Claudia Puntel, pratique les protocoles thérapeutiques de réflexothérapie d’Hanne Marquardt, une spécia- liste allemande. Cette méthode permet d’appréhender la réflexolo- gie en repérant les zones réflexes par un principe de similarité.
Caterina m’explique l’idée que les pieds sont un micro système d’un macro système appelé le corps d’une personne, et que chaque par- tie se reflète sur une zone du pied.
PREMIÈRES EXPÉRIENCES À ROME
Après sa thèse, son enseignante lui demande de travailler avec elle, ce qu’elle accepte.
Elle prolonge cette expérience pendant 5 ans à Rome. Pour ap- porter aux patients un état de re- laxation et d’harmonisation, elle apprend à écouter... à poser des questions pour bien comprendre les problèmes : « Travailler comme ça vous permet d’apprendre tous les jours un peu plus... Quand les patients parlent, expliquent leurs problèmes, il faut éviter de mettre en place des solutions rapides, mais bien écouter avant d’ap- porter des réponses individuali- sées... ».
C’est en suivant le protocole thé- rapeutique d’Hanne Marquardt et en l’adaptant à chaque cas que Caterina Lizzano a acquis petit à petit une solide expérience.