Page 11 - Rebelle-Santé n° 193 - Extrait "Soigner le cancer autrement"
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a infusion : le matin, versez une cuillerée à soupe de parties aé- riennes sèches dans un quart de litre d’eau bouillante. Couvrez et laissez reposer dix minutes. Fil- trez et buvez la quantité obtenue avec un peu de miel. Faites ceci cinq jours sur sept, pendant vingt- et-un jours. Laissez passer un mois et recommencez cette cure une seconde fois.
Le carqueja existe aussi sous la forme de poudre ou de gélules. Conformez-vous dans ce cas à la posologie indiquée.
Pour un effet « couPe-faim »...
... le konjac
L’Amorphophallus konjac est une plante vivace d’Asie ressemblant à un immense arum rougeâtre. C’est son gros tubercule globu- leux qui est utilisé dans la cuisine traditionnelle asiatique. D’abord réduit en poudre, il est ensuite fa- çonné soit en bloc compact, pâte destinée à être cuisinée, soit en nouilles. Le konjac est constitué d’une fibre soluble, le glucoman-
Konjac
nane, qui gonfle au contact de l’eau, se transformant en un gel qui tapisse et remplit l’estomac, piégeant les graisses et les sucres. Il a un effet laxatif tout en appor- tant une sensation de satiété. Très pauvre en calories (environ 3 à 15 pour 100 g), vous pourrez donc en consommer sans vous priver, à la condition que vous n’y ajoutiez point des tonnes de beurre ou de graisses. Courez dans les épice- ries asiatiques et mettez-vous de suite aux fourneaux.
Le konjac doit être rincé, ébouillanté une minute et re-rincé avant toute préparation. Sous la forme de nouilles (les kishimen), de vermicelles (les shiratakis) ou de grains de riz (le gohan), il se cuisine très facilement avec d’autres légumes ou accompagne les soupes. Les blocs de 150 à 200 g de konnyaku sont découpés et accommodés avec des légumes en gratin ou simplement en petits morceaux dans des salades de fruits. Les recettes ne manquent pas, faites marcher votre imagi- nation en sachant que le goût du konjac est neutre et qu’il faut donc l’associer à des aliments forts en goût. Le konjac existe aussi en poudre ou en gélules mais je ne vous le conseille pas à cause des
risques liés à une mauvaise ingestion ou à un possible surdosage. C’est pourquoi je préfère vous le pré- senter dans sa forme alimentaire car, ainsi, vous ne vous mettrez
pas en péril.
Sophie LacoSte
RECETTES NATURE
et Pour BrÛLer LeS GraiSSeS...
... des infusions qui donnent du tonus
Les brûle-graisses agissent en accélérant les dépenses énergé- tiques de l’organisme. En stimu- lant le métabolisme, ils activent la production d’énergie et entraînent donc une plus grande consomma- tion des ressources énergétiques présentes dans le corps (dont les graisses) : ce sont surtout des bois- sons bien connues comme le café ou le thé...
N’imaginez pas un instant qu’en employant uniquement ce genre de stratégie, vous maigrirez, mais c’est un plus qui peut s’avé- rer, pour nous, gourmets, très agréable, surtout quand il s’agit de déguster du thé vert ou un pe- tit café, deux à trois fois par jour (il faut savoir rester raisonnable). Bon, je n’ai pas besoin de vous apprendre comment préparer du thé ou du café, mais je peux vous donner la recette du maté, bois- son traditionnelle sud-américaine, elle aussi « brûle-graisses ». Laissez infuser 2 g de yerba maté, sous forme de feuilles séchées, dans 150 ml d’eau bouillante pendant cinq à dix minutes. Fil- trez et buvez en remplacement du café ou du thé du matin. Le maté se boit aussi traditionnellement dans une petite calebasse avec une sorte de paille.
Évidemment, évitez la caféine en fin d’après-midi si vous ne vou- lez pas passer une nuit blanche. N’en abusez pas, en sachant que la boisson la plus légère est le thé fortement infusé (plus de cinq mi- nutes, ce qui permet aux tanins de neutraliser la caféine ou la théine) et la plus forte, le café.
Et, pour maigrir, n’oubliez pas l’adage suivant : « Si tu as faim, mange, sinon, abstiens-toi. »
Anne Rihet
Rebelle-Santé N° 193 111