Page 10 - Le Petit Journal n° 202

le petit Journal de Rebelle-Santé alternative
- l’observation de la glaire cervicale : le col de l’utérus produit des sécrétions dont la consistance se modifie à mesure que l’on approche de la phase ovulatoire. Il faut noter la sensation d’humidité maximale éprou- vée au cours de la journée et observer l’apparence de la glaire.
Quand la glaire est fertile, la femme éprouve une sensa- tion de mouillé et de lubrification. Seront également notées la consistance, l’impression de la glaire au toucher (épaisse, collante, cassante, élas- tique, crémeuse...), la couleur, ainsi que la quantité.
La glaire très fertile est consistante, transparente, élas- tique et filante (elle s’étire comme du blanc d’œuf cru) – les spermatozoïdes s’y sentiront bien et seront bien nourris –, la glaire peu fertile sera, quant à elle, collante, opaque et cassante.
- l’observation du col de l’utérus qui, vers le mo- ment de l’ovulation, remonte, se ramollit et son orifice s’entrouvre. Cet « exercice » est le moins facile à mettre en œuvre sans une petite « formation de base ». En effet, pour déterminer la hauteur et la position du col, il faut une certaine habitude. Il faut se mettre accroupie, in- sérer l’index et le majeur dans le vagin (après s’être bien lavé les mains, évidemment) jusqu’à sentir une sorte de boule : c’est lui ! Il est plus ou moins facile à atteindre selon le moment du cycle. En période d’ovulation, il est haut, mou, et ouvert. Pour bien sentir les différences, une certaine pratique est nécessaire.
Pour utiliser la méthode des Indices Combinés, il faut noter toutes ces informations sur un graphique. Vous entre- prenez ainsi une observation du cycle afin de déterminer les différentes phases du cycle féminin (le vôtre) :
la phase i : période pré-ovulatoire infertile la phase ii : période ovulatoire fertile la phase iii : période post-ovulatoire infertile. En mettant en pratique une telle méthode, on doit évidemment faire l’effort de se prendre en main, mais cela permet ainsi une lecture intelligente de sa nature, qui suit les lois de la fécondité et de la reproduction hu- maine. C’est une prise de conscience de leur féminité pour beaucoup de femmes et une ouverture à la connais- sance et un accès responsable à la liberté. En découvrant le fonctionnement de son corps, on y est plus attentive et on en accepte mieux ses rythmes et ses petits inconvénients. Bien entendu, une expérience de la méthode est indis- pensable avant de pouvoir la considérer comme fiable. Il est ainsi vivement conseillé de faire appel à une for- matrice qualifiée qui aidera à interpréter les graphiques pendant les premiers cycles et en cas de changement de situation : après une naissance, pendant l’allaitement, au moment de la préménopause, pour les femmes présen- tant des cycles courts, longs, irréguliers, etc. La formatrice suit la femme pendant au minimum 3 cycles. Même si, finalement, la méthode est simple, elle demande de la rigueur et il faut bien savoir quoi noter sur le graphique.
petit Journal Rebelle-Santé n° 202 page 10