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ANIMAUX
Nathalie Szapiro
Mon chat se gratte !
La première explication qui vient à l'esprit, c'est :
« Il a chopé des puces ! », mais d'autres causes de démangeaisons peuvent expliquer ces gratouilles intempestives.
S'il est assez difficile d'arriver croûtes sur le dos et autour du cou, Quand y penser ?
à voir des puces de visu, tant
elles se faufilent vite dans son pelage, les chances de réussite augmentent en passant un peigne à poux (avec des dents très serrées) ou en repérant leurs déjections (des petits grains noirs qui virent au rouge, si vous les mouillez). S'il n'y a toujours pas de trace de puce, c'est qu'il vaut mieux se tourner vers une autre piste.
C'EST UNE DERMATITE PAR ALLERGIE AUX PIQÛRES DE PUCES (DAPP)
Quel est le problème ?
Il s'agit d'une véritable réaction allergique : à l'occasion d'une nouvelle piqûre de puce (même unique), l'organisme du chat réagit de façon très exagérée.
Quand y penser ?
La présence de zones dépilées au niveau des lombes, de l'abdomen, des cuisses, ainsi que des petites
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mettent sur la piste.
Quel est le traitement classique ?
Comme les démangeaisons sont intenses, le vétérinaire prescrit très souvent de la cortisone par voie orale et des soins locaux.
L'astuce en plus de Rebelle-Santé Les onguents au Calendula peu- vent calmer un eczéma sec, et l’argile verte (Montmorillonite, en cataplasme) un eczéma suintant (à tester au préalable sur un petit coin de sa peau). Pour éviter les récidives, il faut empêcher toute nouvelle piqûre de puce (avec, par exemple, un collier aux extraits naturels de Margosa) et assainir son environnement.
C'EST UNE ALLERGIE ALIMENTAIRE
Quel est le problème ?
Comme l'humain, le chat peut être victime d'une allergie alimentaire.
Quand les causes infectieuses ont été écartées et que les démangeai- sons sont intenses, la piste aller- gique s'impose. Malheureusement, il n'y a pas de signes spécifiques et le diagnostic est parfois compli- qué. Pour trouver l'allergène cou- pable, le vétérinaire peut s'aider de tests cutanés et d'une prise de sang. Une enquête alimentaire minutieuse peut encore mettre sur la piste : pour cela, tout ce que le chat ingurgite depuis qu’il présente cette possible allergie (y compris les friandises) doit être listé, en particulier ce qui a fait l'objet d'un changement avant l'apparition des premiers signes (démangeaisons, diarrhées).
Quel est le traitement classique ?
Lorsque tout concorde – le début de l’allergie, l’ingrédient soupçon- né et les tests –, c’est un argument pour débuter un régime d’évic- tion. L’aliment incriminé doit être définitivement radié de la liste des
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