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NUTRITHÉRAPIE
C’est à ce moment-là que j’ai conseillé à Luc de compléter son programme de supplémentation avec un produit enfin disponible en France, à un prix abordable, qui plus est. Il s’agit d’un puissant im- munostimulant préparé à partir d'un champignon médicinal. Son nom : AHCC (4).
Après cette éprouvante période de soins, le corps mé- dical a accordé un long break à Luc. En revanche, au- cune interruption du programme de supplémentation (vitamine D (5), curcuma, pectine de citron modifiée, coenzyme Q10) au cours de l’été, puis de l’automne.
L’HEURE DU BILAN
Et nous voilà déjà en novembre 2018 pour « l’évalua- tion clinique d’un an ».
Commençons par le positif : les examens ont mis en évidence « une régression des métastases existantes », tandis que le taux de PSA restait stable (3,5).
En revanche, une nouvelle métastase importante a fait son apparition sur le rachis dorso-lombaire, nécessi- tant de programmer une nouvelle radiothérapie début 2019.
Autre point négatif, la radiothérapie effectuée en juin 2018 a provoqué des tassements vertébraux. Ces tas- sements découlent de la déshydratation des disques intervertébraux soumis au « feu » des rayons. L’hydro- tomie percutanée permet de réhydrater les disques concernés. Elle se fait à l’aide d’aiguilles sous-cuta- nées et de sérum physiologique. J’ai invité Mathilde à se rendre sur le site de la Société Internationale d’Hydrotomie Percutanée (S.I.H.P), qui fournit la liste des praticiens exerçant en France, y compris dans la région où résident Luc et Mathilde.
Dans un courriel en date du 5 décembre 2018, Mathilde considère que mon protocole de soins a eu des effets « remarquables » et qu’il a jusque-là beaucoup aidé Luc.
LE COMBAT CONTINUE POUR LUC...
Les cellules malignes peuvent développer une résis- tance en réaction à une première exposition aux rayons. Un phénomène appelé MDR pour « Multi Drug Resistance ».
Pour s’opposer à ce phénomène lors de la seconde radiothérapie, j’ai conseillé à Luc la prise d’un com- plément alimentaire unique en son genre contenant de la poudre de Cinchona officinalis et un extrait standardisé de Vanilla tahitensis.
Et pour aider l’organisme à mieux supporter l’agres- sion des rayons, je lui ai suggéré de recourir à un autre produit obtenu à partir du fruit d’une variété de figue de Barbarie.
Ce complément alimentaire, à prendre impérative- ment par voie sublinguale, bénéficie d’un référence- ment dans le Vidal depuis déjà 15 ans.
Il a déjà bénéficié de nombreuses évaluations scienti- fiques au Japon. Son emploi est tout particulièrement recommandé lors des chimiothérapies. Il renforce leur efficacité, tout en réduisant significativement leurs ef- fets secondaires : nausées, perte des cheveux, fatigue, perte d'appétit, hépatotoxicité, modifications de la formule sanguine.
Ce produit a fait la différence à l’occasion de la chimio suivante, que Luc a beaucoup mieux supportée que la précédente. Idem par la suite. Mathilde est convain- cue que « le produit AHCC a eu une action sur ses défenses immunitaires et a permis d’éviter la modifica- tion de sa formule sanguine ». De plus, Luc a conservé son appétit et perdu peu de poids.
APRÈS LA CHIMIO, LA RADIOTHÉRAPIE...
Les résultats des examens passés début mai – soit un mois après la fin de la chimio – se sont révélés plutôt bons, avec un PSA à 3,2 et « une baisse de l’intensité des métastases, toujours présentes, mais sans progression ». Luc ne pourra malgré tout échapper à une radiothérapie destinée à « brûler les métastases du dos ».
Comme il se plaignait d’une « fatigue intense », je lui ai recommandé d’entamer une cure de coenzyme Q10.
Début juillet, Mathilde m’a fait savoir qu’il a bien sup- porté les 13 séances de radiothérapie, soulignant que « la coenzyme Q10 semble apporter une amélioration. Il se sent moins fatigué ».
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