Page 8 - Rebelle-Santé n° 223
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En bref
La quercétine contre l’hypertension
L’hypertension artérielle est un facteur important de risque cardio-vasculaire. Or, les résultats d’une récente méta-analyse, parus dans Nutrition Reviews, montre que la consommation régulière de quercétine, un pigment végétal, peut réduire de manière importante la pression artérielle et ainsi les risques d’insuffisance cardiaque, d’AVC et d’infarctus. La synthèse de 17 études aboutit à la conclusion qu’avec 500 mg de quercétine chaque jour, on obtient une réduction moyenne de 10 mmHg de pression artérielle et ainsi de :
• 50 % de risque d’insuffisance cardiaque
• 35 à 50 % de risque d’AVC
• 20 à 25 % de risque d’infarctus.
On trouve la quercétine dans de nombreux fruits et légumes comme les pommes ou les oignons, dans le vin rouge, le thé vert, mais si l’on veut en absorber une dose suffisante pour agir sur son hypertension, mieux vaut en prendre en complément.
Pleine Lune : on dort moins bien !
Ce n’est pas une légende. Entre 2000 et 2003, des chercheurs suisses ont mené une étude sur l’effet de l’âge sur le sommeil, chez des hommes ayant entre 20 et 74 ans. Récemment, ils ont eu l’idée de reprendre les données de cette étude pour voir si l’état de la lune avait pu influencer le sommeil de ces volontaires, sans tenir compte cette fois de leur âge.
Et le résultat montre que, finalement, on dort moins bien les nuits de pleine lune : le sommeil profond est raccourci de 30 %, l’endormissement allongé de 20 minutes et les sécrétions de mélatonine (l’hormone du sommeil) moindre (deux fois moins que lorsque la lune est absente, à l’opposé du cycle lunaire).
Poils du pubis : gardez-en un peu...
Saviez-vous que 3 femmes françaises sur 4 se font épiler les poils du pubis, partiellement ou totalement ? C’est ce que révèle une étude commandée par la marque Saforelle, spécialiste des produits de soins pour l’hygiène intime. Confort, hygiène et esthétique sont les trois raisons avancées pour expliquer ce choix... Cette épilation peut avoir des conséquences, en particulier une augmentation des infections au niveau local, surtout en cas d’épilation intégrale ou semi-intégrale : vaginose, poil incarné, mycose, démangeaisons... Plus la zone d'épi- lation est grande, plus des problèmes de santé sont susceptibles d'apparaître à cet endroit. Et 60 % des femmes qui ont ce type de tracas n’osent pas en parler. Quoi qu’il en soit, une telle étude montre que les poils pubiens ne sont pas là seulement pour le décor ou pour tenir chaud, ils protègent aussi des infections.
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