Page 123 - Rebelle-Santé n° 193
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HOMÉOPATHIE
Hypersensible
tête, de dos, de nuque, de ventre, des crises de spasmophilie, voire de tétanie, des palpitations, des « boules » qui « nouent », des crises d’asthme nerveux, de colite, etc.
uAjoutons-y une certaine dose d’hypocondrie – assez justifiée d’ailleurs puisqu’Ignatia a « mal partout à cause du stress », logique qu’il se demande de temps à autre si ce ne serait pas, par hasard, quelque chose de grave...
uPlus largement, Ignatia est le siège de spasmes, qu’il remarque facilement lors de ses crises de hoquet, mais perçoit moins bien lorsque les spasmes avancent masqués : asthme (= spasme des bronches), crampes (spasmes mus- culaires), diarrhées (spasmes di- gestifs), douleurs de règles ou gé- nitales (vaginite...) liées aussi aux spasmes, etc. Dans tous les cas, il est plus efficace de traiter la contra- riété que le symptôme qu’elle pro- voque. Le tout se passe sur fond d’anxiété, de peurs sourdes, de dépression.
uÀ noter : la réponse la plus efficace à ce mal-être général est la distraction ou, mieux en- core, l’exercice physique. Sport, marche rapide, voire sauna/ham- mam : tout ce qui mobilise le phy- sique, les muscles, qui fait bouger, transpirer (fort !) apaise et procure enfin une sensation de bien-être, de détente. Alors mieux vaut prendre une carte d’abonnement à la salle de gym, ou aller courir dans les bois plutôt que de se jeter dans les bras du tabac, drogues ou tranquillisants, qui séduisent et piègent Ignatia mais au fond ne le soulagent évidemment pas. Au contraire, ces toxicomanies rajoutent au mal-être la culpa- bilité et la dépendance. Le froid, le grand air, le matin, manger et boire du café aggrave les choses. Ignatia déteste le tabac... et fume pourtant souvent comme un pompier – un paradoxe de plus !
Romantique
Artiste
Paradoxal
A du mal à contrôler son émotivité
Anxieux mais extraverti
Ne supporte pas la contradiction
Fusionnel
Pleurs faciles, idées fixes et obsessions...
Concrètement, on prend donc Ignatia comme traitement symptomatique (ou de fond, à voir avec votre médecin homéopathe) dès lors que les maux sont provoqués à l’ori- gine par une contrariété.
Ne pas confondre avec un choc (dans ce cas c’est Arnica qu’il faut donner, et non Ignatia).
Anne Dufour
Rebelle-Santé N° 193 123
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