Page 22 - Rebelle-Santé n° 192
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COURRIER
Vos lettres et témoignages intéressent les autres lecteurs. Quand on fait une bonne expérience, autant que cela serve aux autres. Et quand le résultat est moins réussi, autant savoir pourquoi... ou éviter aux autres de refaire la même tentative !
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Des taches noires sur mes salades
« Depuis trois ans environ, sur les feuilles de mes salades (frisées, sca- roles), apparaissent des taches noires à partir de fin septembre et jusqu’à novembre. Quelles sont ces mala- dies ? En connaissez-vous les traite- ments ? »
Arlette S. de Côte-d’Or
Il existe différentes maladies qui pro- voquent des taches sur les feuilles des salades. Les indications que vous donnez m’amènent à faire deux hypo- thèses.
Soit il s’agit d’une nécrose du bord des feuilles, avec apparition de plages brunes d’apparence sèche ou parfois d’apparence humide, dans ce cas, les feuilles du cœur sont aussi atteintes. Cette maladie physiologique est assez complexe, le calcium a des difficultés pour arriver dans les feuilles, ou bien elle peut être causée par des varia- tions climatiques brutales.
Que faire pour éviter ces dégâts sur
vos salades ? Cultivez dans une zone où l’air circule bien, évitez la culture sous abri confiné, apportez de l’eau sans excès et régulièrement en sai- son chaude, veillez à un apport en calcium chaque année et limitez les apports d’azote.
Soit il s’agit d’une bactérie (un pseu- domonas) qui reste présente dans le sol, sur les caisses, les outils, sur les graines ou sur d’autres plantes culti- vées (choux, tomates, aubergines, céleri...) ou sauvages (séneçon, vé- roniques...). La contamination est très facile, elle se fait par contact. La maladie se manifeste par un brunis- sement rapide des tissus (30 heures environ après la contamination) et gagne toute la salade. Le développe- ment de la bactérie est favorisé par des températures entre 20 et 25 °C et par la pluie et l’humidité.
Que faire pour protéger vos salades ? Ne cultivez plus pendant au moins trois ans des plantes sensibles à cet
endroit, mettez un engrais vert, net- toyez à l’eau de Javel tous les outils, pots, tuteurs, ficelles... Installez les salades dans un endroit aéré, pas trop riche en azote, éliminez les herbes indésirables, évitez les arrosages par aspersion ou faites-les le matin pour que les feuilles puissent sécher dans la journée. Certains utilisent des pro- duits à base de cuivre, pour ma part, je trouve leur efficacité réduite contre cette bactérie. Si vous choisissez de traiter au cuivre, respectez les doses indiquées pour les salades car, au- delà d’un certain seuil, le cuivre est toxique pour ces dernières.
Impatiences et valériane
« Depuis l’enfance, je souffre de jambes sans repos. Au début, c’était rare et ça ne durait pas longtemps. Puis, le malaise s’est aggravé. À partir de l’âge de 50 ans environ, rester immobile, assise ou couchée, devenait insupportable. Je redoutais les spectacles, les moments où on se trouvait toute une journée chez des amis... et plus encore les nuits où je devais plusieurs fois me lever, marcher...
Dans la revue, j’ai lu une indication pour la valériane. Je l’ai trouvée sous forme d’extrait de plante fraîche (extrait hydroalcoolique) dans un magasin bio. Sur le flacon, il était indiqué de prendre 10 gouttes 3 fois par jour dans de l’eau. Très rapidement, j’ai senti une belle amélioration ! C’était il y a plusieurs mois maintenant. Petit à petit, j’ai diminué la dose. J’ai également trouvé des racines de valériane en vrac. Je me prépare une infu- sion (une pincée pour une tasse). Je précise que le goût est assez désagréable dans les deux cas mais ça ne me gêne pas. Actuellement, je l’utilise sous les deux formes en les alternant : une fois par jour, soit l’infusion, soit l’extrait hydroalcoolique. Et si les symp- tômes reviennent un peu, je passe à deux fois par jour. À chacun, je pense, de tester et d’observer la dose et la fréquence qui lui conviennent. Pour moi, ça a été un miracle ! Je peux même rester immobile presque sans spasmes.
Je tiens à vous remercier et je conseille à tous ceux qui sont victimes de ce mal, d’essayer. » Yvonne E. du Rhône
Angela David
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