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On n’est jamais si bien servi que par soi-même !
Qu’à cela ne tienne, Anne Dimmers, décide de relever le défi et de concevoir son propre logiciel. Les réunions se succèdent à un rythme hebdomadaire. Anne Dimmers éta- blit le cahier des charges et aide à la conception de son système informatique. En 1996, Estel est opérationnel... ou presque. Au salon «Initiatives» de Liège, l’audacieuse patronne de Captel réussit à vendre son logiciel à un centre d’appels parisien avant qu’il ne soit complètement terminé ! C’est l’acompte qui a permis de le terminer.
C’est le déclic !
Non seulement Estel sera vendu à différentes sociétés à Paris, à Lille et plusieurs fois en Belgique, ceci apportera dans les caisses des liquidités bien nécessaires mais Captel, forte de ce nouvel outil, va en outre oser démarcher une clientèle beaucoup plus large.
De 250, le nombre de clients passe allègrement à 500.
La magie du CTI...
Aujourd’hui, grâce au CTI (couplage téléphone-informatique), Captel reçoit parfois jusqu’à 6000 appels par jour auxquels le call center peut répondre sans difficulté. « Les opératrices ont devant elles un écran d’ordinateur où s’affichent instantanément les données du client pour lequel elles décrochent. Plus loin, dans un chapitre consacré aux "astuces", je parle de vision à long terme, à dix ans, par exemple. La preuve en est avec notre logiciel Estel qui a été mis au point il y a dix-huit ans et qui est plus que jamais opérationnel, avec des améliorations évidemment. »
« Pour les médecins, qui constituent toujours 60 % de notre clientèle et 40 % de notre chiffre d’affaires, nous prenons les messages des patients, les demandes de visites à domicile, les résultats des analyses, parfois les rendez-vous, ce que par contre, nous faisons essentielle- ment pour les spécialistes. Nous réceptionnons aussi les appels de biotélévigilance, système d’écoute pour personnes âgées ou isolées. Celles-ci sont munies d’un petit appareil qui leur permet de déclencher un appel vers nos services en cas de besoin. »
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