Page 105 - L'AVENTURE DE JABER
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L’Aventure de Jaber
Des personnages
1. Mounès, le conteur, et son auditoire qui est composé des habitués du café. 2. On peut les diviser en deux groupes : 1) les gens du palais (d’une part, le calife, le vizir, les émirs et les mamelouks et d’autre part, le roi Mounkatem, son fils Halaoun et leur bourreau) et 2) les habitants de
Bagdad.
3. Il joue bien son rôle : il est impassible, patient, imperturbable ; il suit
scrupuleusement le déroulement de l’Histoire telle qu’elle est racontée par
al-Dinari.
4. Le père Mounès joue le rôle d’un acteur à la fin de l’histoire lorsque
Zoumourroude lui remet la tête décapitée de Jaber et qu’il la présente lui- même à son auditoire. C’est lui qui dévoile la note qu’a rajoutée le vizir à la fin de son message demandant au roi Mounkatem de se débarrasser de son porteur.
5. Les clients du café forment l’auditoire. Ils écoutent attentivement le conteur mais ils sont, en même temps, des personnages actifs qui réagissent devant les histoires racontées : ils interviennent à chaque moment critique, commentent les événements, compatissent avec les personnages et les encouragent, ils condamnent l’injustice, exhortent le conteur à poursuivre sans tarder son histoire et le menacent même de ne plus remettre les pieds au café s’il ne leur raconte pas le lendemain leur histoire préférée de Baïbars.
6. Les cafés populaires sont, en général, des espaces réservés aux hommes qui s’y rendent à la fin de la journée pour se délasser, dissiper leurs soucis, rencontrer leurs pairs, parler affaires et aborder les sujets d’actualité tout en buvant du café ou du thé et, pour certains, en fumant le narguilé.
7. On pourra rattacher cette phrase à l’Homme 4 qui, étant passé par tant d’épreuves, se sent détaché de tout bien matériel.
8. Ils le vouvoient parce qu’ils ne le connaissent pas ; en plus, ils se méfient de lui vu les questions qu’il pose et qui montrent qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe dans leur ville.
Des noms
1. Les clients et les gens du peuple pour garder l’anonymat et être substitués à quelqu’un d’autre.
2. Le calife al-Moqtader et son frère Abdallah, le vizir al-Alqami et son ami le marchand Abdellatif, les mamelouks : Jaber, Yasser et Mansour, le
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