Page 25 - Gazette ADIVAS n°34 printemps 2024
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AH
:-
prestation avec mon ancien employeur, mais il y avait une grande différence sur le plan humain, je n’avais plus d’équipe et ça c’était plus dur humainement. J’ai eu besoin de trouver un autre moyen pour me nourrir humainement, d’être en contact avec d’autres personnes. Je suis donc restée dans mon espace de co- working. De cette manière j’ai pu conserver du contact pour ne pas me sentir trop seule, on peut avoir par exemple des pauses café ensemble (et ça fait du bien !). Le temps passé dans cet espace est en général moins efficace en termes de travail car il y a plus d’interactions, mais c’est nettement plus efficace mentalement. C’est un investissement utile qui permet de diminuer la fatigue psychologique et, dans mon cas, de ralentir la cadence de travail.
agro t’a-t-elle
à?
LBB : D’un point de vue compétence, la formation d’agro m’a appris à aller chercher l’info à droite et à gauche et à
Peux
tu
nous
donner
un
exemple
de
conseils dont tu as pu
bénéficier
grâce
à?
ton
LBB : Par exemple, j’ai eu comme retours d’expériences d’autres entrepreneurs, qu’il n’est pas spécialement intéressant d’avoir son propre stand à un salon surtout les premières années. C’est cher et très énergivore pour finalement ne pas avoir beaucoup de monde à son stand. Il vaut mieux aller à un salon en tant que visiteur pour aller directement à la rencontre des professionnels.
?-
?
LBB : Je n’ai pas spécialement rencontré de freins. La transition avec mon précédent employeur s´est passée en douceur, je l´ai mis assez tôt au courant de mon projet, et je suis restée en poste le temps du tuilage avec mon successeur. Je suis partie dans le cadre d´une rupture conventionnelle et nous sommes restés en bon termes, c´est même actuellement un de mes clients ! J´ai également reçu un bon soutien de la part de mon conjoint. Donc les deux principaux freins que je pouvais craindre n´ont pas eu lieu.
Finalement ce qui a été le plus dur c’est le temps nécessaire à la transition, c’était long ! Au départ, je souhaitais être à mon compte en juin, je n´ai pu commencer qu´en octobre, j’étais vraiment impatiente de démarrer !
et réalité, la marche a- t- ?
LBB : Pas tellement. Pendant que je construisais mon projet, j’étais toujours salariée. C´est vraiment lorsque j´ai quitté mon travail précédent que j’ai senti la page se tourner. C’était toujours en continuité car j’étais passée en
développer des transversales.
compétences
réseau
AH
: Quels
sont
les
principaux
freins
que
t
u
as
rencontrés
les
as
tu
surmontés
Comment
AH
: Ta
formation
d’ingé
aidée
entreprendre
AH
: Entre
projet
elle
été
grande
Dessin de Noémie Le Carrer, promo 2013, par courtoisie
avril 24
La gazette des diplômés – La revue de l’ADIVAS – N°34
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