Page 111 - au coeur des ténébres
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elle se dissipe, c'est un grand
soulagement, c'était quoi ça ?
Je prends mon sac et en voulant sortir
mon téléphone, je sors un fagot de sauge.
Une petite voix semble me dire de
l'allumer. C'est certainement Rose Marie
qui l'aura glissé dans mon sac.
Je prends une boite d'allumette sur la
table du salon, allume la sauge et me
mets à la faire brûler.
Des incantations me submergent et
prennent toutes mes pensées.
Une fois la sauge en partie brûlée, je me
sens sereine et apaisée.
Sylvain, qui était parti dans la chambre,
revient et me regarde comme si cela lui
semblait normal.
Ce silence entre nous n'est plus pesant, il
s'approche de moi toujours sans un mot,
pose sa main sur ma hanche, dépose un
baiser sur ma joue.
Sa main remonte lentement, il approche
son torse de ma poitrine, mon cœur va
défaillir. Il m'enlace et m'embrasse, je
me laisse aller à ce délicieux moment.
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