Page 112 - au coeur des ténébres
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Il déboutonne mon chemisier et ses
caresses me procurent un frisson de
plaisir. Cette étreinte, ces caresses pour
enfin unir nos deux corps dans une
extase que je n'avais encore jamais
connue.
Nos deux corps enlacés, les yeux dans
les yeux, à cet instant plus rien n'a
d'importance, le temps est comme figé.
Il me caresse les cheveux et je me laisse
doucement glisser vers un sommeil bien
mérité dans les bras de cet homme.
Je suis extirpée violemment de ce doux
moment, comme si une main m'arrachait
à lui, à son étreinte. Je me retrouve
devant les grilles du château avec pour
seul vêtement le plaid du canapé de
Sylvain.
Encore une fois, mais qu'est-ce que je
fais là. Il faut que j'en aie le cœur net. Je
prends mon courage à deux mains et
j'avance vers la grille, elle s'ouvre devant
moi.
Je m'avance lentement, je sais que je ne
suis pas réellement là. Une inspiration
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