Page 171 - 2024-10-02-Diabète, mélanome, cancer d'un polype diu côlon, leucémie rarissime
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• Hémorragies en raison du faible nombre de plaquettes.
• Douleurs osseuses ou articulaires.
En résumé, sans traitement curatif, la qualité de vie se détériorerait
lentement, avec des hospitalisations fréquentes pour gérer les
complications.
3. Si j'accepte la greffe et que cela ne se passe pas bien, quels
sont les moyens que les hématologues ont à disposition
pour contrer ou arrêter cela ?
En cas de complications post-greffe, les hématologues ont plusieurs
moyens pour intervenir :
• Traitements immunosuppresseurs pour limiter le rejet de
greffe ou la GVH (greffon contre l'hôte).
• Transfusions sanguines pour gérer les effets secondaires
comme l'anémie.
• Antibiotiques, antiviraux, antifongiques pour prévenir et traiter
les infections.
Cependant, une fois les complications graves installées, le contrôle de
la situation peut devenir extrêmement difficile.
4. Quelles seraient vos recommandations ?
Ce choix est profondément personnel et dépend de vos priorités. Voici
quelques éléments à considérer :
• Si votre priorité est de maximiser la survie à long terme, la
greffe de moelle osseuse reste la meilleure option, malgré les
risques. Le pourcentage de réussite est faible, mais il existe.
• Si votre priorité est la qualité de vie immédiate et éviter de
potentielles souffrances liées à un traitement lourd et incertain,
il est compréhensible que vous optiez pour ne pas faire la greffe.
Cela nécessitera alors une gestion palliative pour minimiser les
désagréments causés par la leucémie.
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