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Les études supérieures - moment d'émotion !

novembre de chaque année approchait. Il était de tradition
qu'une semaine avant la Saint V, les étudiants fassent la
collecte dans les rues de Bruxelles et dans les grands
magasins pour se faire de l'argent de poche. Cette activité
était très importante pour certains et donc, beaucoup
d'étudiants délaissaient certains cours pour aller collecter.
Une tradition pas très sympathique consistait à jeter de la
farine sur les bourgeois qui refusaient de donner la dîme de
la Saint V. Aujourd’hui, ces traditions demeurent toujours.
Ce qui était remarquable pour cette première année, c'est
le niveau et la qualité de la formation que j'avais reçue en
mathématiques dans le secondaire par rapport à d'autres
étudiants qui venaient d'un peu partout de Wallonie et,
compte tenu de la spécialisation en sciences nucléaires,
parfois même de Flandre. Certains étudiants n'avaient pas
encore abordé le calcul intégral quand j'avais déjà étudié les
intégrales simples, doubles, triples et les intégrales
curvilignes.
Pour revenir à cette 1 année, en résumé, j'ai mal géré
re
mon temps, mon organisation et surtout mes plannings
d'études. Bref, rien n'était bon. Je me suis donc retrouvé à la
session de juin pour laquelle j'avais surestimé mes capacités
de mémorisation et fortement sous-estimé la charge du
nombre de pages à étudier. A titre d'exemple, j'avais planifié
3 jours d'études pour le cours de physique ; or 5 ou 6 auraient
été nécessaires. J'ai donc raté l'examen de physique ainsi que
d'autres branches (qui m'ennuyaient profondément) et, au vu
du retard accumulé pendant l'année, la session de septembre
n'a rien changé. Bref, j'ai raté cette 1 année d'études, mais
re
je crois que j'avais grandi en maturité. Mes parents ne m'en
ont pas tenu grief, je l'ai recommencée et terminée
correctement ainsi que les 2 autres années.

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