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Après avoir débroussaillé le problème, il fallait rédiger votre
propre texte en prenant soin d’éviter tout plagiat et de référencer
correctement vos sources afin de respecter les "droits
intellectuels". De cette manière, votre texte devenait votre
"propriété intellectuelle".
Aujourd’hui, si vous posez la même question à ChatGPT ou
Claude 2, en lieu et place des dizaines de milliers de références,
vous recevez une réponse sous forme de texte, rédigé dans un
français tout à fait correct qui synthétise les points importants
sur le sujet. Si vous lui demandez de développer, il génère une
réponse plus détaillée. Et, si vous lui demandez de traiter un
point particulier, il développe ce point encore plus avant. Vous
l’aurez compris, une telle approche ne connaît apparemment pas
de limite.
Pourtant, oui, il y a des limites. A l’heure où j’écris ces lignes
(15 février 2023), la base de connaissances de ChatGPT s’arrête à fin
2021. Autrement dit, ChatGPT ne connaît pas les dernières
informations relatives à un sujet donné, il n'effectue pas de
recherche sur internet, il utilise uniquement sa propre base –
énorme - de connaissances. Il est par ailleurs programmé pour
ne pas donner d’avis sur la politique, la religion, le racisme,
l’homophobie ou toute autre forme de discrimination ou de
haine.
Se pose ensuite la question fondamentale du "plagiat".
Doit-on considérer un texte généré par une intelligence
artificielle comme une œuvre protégée par la "propriété
intellectuelle" ?
Aujourd'hui, la réponse est "non", ce qui donne le droit à tout un
chacun d'utiliser ces textes librement à toutes fins individuelles
ou commerciales.
Plus fondamentalement se pose la question de "l'honnêteté
intellectuelle'" du "respect intellectuel".
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