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Angélique de Montgey s’occupe des veuves et des orphelins

               laissés après la bataille.
               Carole, ferme et droite veille à la répartition du pain et de

               l’eau.

               Constance, les jumelles Alazaris et Marie soignent les

               malades, cousant des linges, lavant les plaies.


               Un soir, des chants montent des murailles repris en cœur par
               les dames du camp, redonnèrent du courage au hommes.


               Bertrand trop jeune pour bâtir mais trop fière pour rester

               inactif devient le messager officiel du chantier. On le voie

               courir du port au château, des remparts aux écuries, portant
               ordres et nouvelles.

               Un génois barbu le surnomma la flèche de la Nogarède.


               Un soir il s’effondre près de la forge, le seigneur de Montgey

               passant devant la forge, fit signe à Garcin en prenant Bertrand

               dans ses bras et l’emmène dans sa tente.
               Angélique pris soin de Bertrand comme si elle était sa mère.


               Peu à peu, la forteresse prit forme, un donjon carré, des tours,

               des murailles qui domine la mer.
               Le Comte en fit son quartier général.

               Depuis ses hauteurs on peut voir, au sud les feux de tripoli

               briller dans la nuit.

                La construction dura, tout l’été et l’automne.



                                                                                                                RENA - Les Compagnons Forgerons













                                                                                                         - 195 -
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