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Les ennemis s’élancent, les torches enflammées s’abattent sur
les palissades. Des pierres volèrent, Raymond tint bon, sa voix
couverte par le fracas.
Tenez la ligne ! ne rompez pas.
Chevalier Romain de Garcin, s’en aperçoit avec une poignée
de cavalier, depuis le flanc, se précipite sur eux.
Son épée s’abat de haut en brisant les rangs adverses.
Un soldat tripolitain surgit, Étienne le repousse d’un coup de
pique, le faisant rouler dans la poussière.
-pas de feu tant que je respire ! cria t’il
Bertrand, coure, comme un fou entre les lignes.
Romain tient le flanc, cri-t-il a son frère Raymond.
Puis en haletant, il repartit vers Nogarède
Seigneurs, la tour brule, envoyer des renforts.
Son petit corps se faufile entre les jambes, sous les lances, au
milieu des cris.
Même les vieux sergents murmuraient. Que dieu le protégé.
Nogarède fait avancer ses chevaliers.
Montgey charge à la lance, pendant que Servian mène ses
fantassins à l’assaut des tripolitains
Raymond repousse un dernier adversaire, lève son épée
-La porte est tenue
Les assiégés voyant leur tentative brisée se replièrent derrière
leur muraille Laissant des morts sur le champ. La lourde herse RENA - Les Compagnons Forgerons
retombe avec un grondement, la poussière s’apaise.
Romain, haletant, rejoint son frère.
Mon frère, tu as tenu bon.
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