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La procession
Le lendemain, toute l’armée se rassemble, en tête les prêtres
portant la croix et chantant les psaumes.
Le cercueil de bois recouvert du manteau rouge du Comte est
porté par ses chevaliers.
Nogarède, Montgey, Servian
Et son fidèle serviteur Garcin marche à ses côtés, torches en
main.
Derrière eux viennent les dames voilées :
Eloïse, Angélique, Carole, constance, Alazaris, Marie, Angèle
entourant la Comtesse de Toulouse qui portant son fils
Alphonse Jourdain dans ses bras.
La procession monte jusqu’au mont- pèlerin. Colline qui
dominait la mer. Là où le Comte avait fait bâtir une chapelle
de pierre modeste mais solide. Le moine lu le testament devant
l’assemblée, puis bénit la dépouille. Le cercueil fût descendu
dans la fosse.
Nogarède déclara d’une voix forte :
« Ici repose Raymond de Saint-Gilles, Comte de
Toulouse, marquis de Provence, pèlerin de Jérusalem.
Sa mémoire vivra dans son fils et dans nos serments. »
Les chevaliers jetèrent une poignée de sable, les dames
déposèrent des fleurs, les enfants ramassèrent des cailloux et RENA - Les Compagnons Forgerons
les posa sur la tombe du Comte en priant.
Enfin la Comtesse Elvire s’agenouille devant la tombe, serrant
son fils alphonse jourdain contre elle.
Elle murmura ;
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