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On parle de nef du danger quand un messager arriva.

               Messire une nef génoise a jeté l’ancre ce matin, grande, solide,
               capable d’emporter hommes, chevaux et bagage.



               Nogarède frappe la table !

                      -Nous la prendrons, au nom du fils de Saint-Gilles.

                      Je vais de ce part la réquisitionné au nom de la Comtesse

               de Toulouse.

               Nogarède accompagné par Montgey et Servian et de maître

               Garcin se rendirent aussitôt au port.

               Ou, se dressait une nef génoise, haute et solide dont les marins
               chargeaient des amphores de vin et des ballots de soie.

               Nogarède accompagné par Montgey, Servian et maître Garcin,

               se présente au capitaine, un homme large d’épaule, barbu qui

               parle un provençal mêlé d’italien.

               Le marin les toise, d’une voix forte.
                      -Seigneur que désiré vous ?

                      -Je suis Pierre-Raymond de Nogarède compagnon du

               Comte de Toulouse.

                      Au nom de la Comtesse Elvire de Toulouse, veuve de

               Raymond de Saint Gille, Comte de Toulouse, je réquisitionne
               votre nef, elle doit nous porter en Occitanie avec son fils

               Alphonse Jourdain et toute sa maison.

                      Le génois fronce les sourcils, ma nef vaut Cher et mon

               voyage est payé d’avance.

               Montgey pose la main sur la garde de son épée.
                      -Oserait tu capitaine refusé à la veuve du Comte de                                       RENA - Les Compagnons Forgerons

               Toulouse ?


               Nogarède impose le silence d’un geste.






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