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Carole aidé de la veuve Agnès d’Arles veille sur tous les
enfants.
Garcin, dans la calle réparent les ferrures endommagées.
-Compagnons, tu es forgerons comment t’appelle-tu ?
-Grégoire, forgeron de Carcassonne.
-Tu vois Grégoire, la forge, ne connaît ni Comte ni
seigneur, seulement le fer et le feu.
Une nuit, la mer se déchaîne, les vagues se brisent contre la
coque, le vent hurlent.
Romain couvre les yeux des chevaux pour les calmer,
Raymond cri ses ordres sur le pont.
Étienne et Auxillon, clouent de nouvelles planches sur celle
endommagées.
Quand la tempête s’estompe, Nogarède rassemble la troupe
sur le pont, le soleil perce de nouveau, le ciel clair revient, une
légère bise nous caresse.
Le père Roland lève la croix, s’exclame !
« Frère nous avons la mort de près cette nuit. Dieu nous
rappelle que la vie doit être honorée, ces deux enfants ont
perdu leur mère, mais dieu les a confiés à nous. »
Alors Garcin prit la main de Pierre, Carole celle de jeanne.
Devant tous Garcin déclare.
- Moi, forgeron du village de la Nogarède, je prends ce
garçon pour mon fils.
-Moi, Carole Ferrand je prends cette enfant pour ma
fille » RENA - Les Compagnons Forgerons
Pierre, larmoyant.
-Je serais digne de votre nom. Jeanne se jette dans les
bras de Carole, maman Carole.
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