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L’entrée à Toulouse
Après trois jours de fête au village, la Comtesse quitte la
Nogarède.
Les murailles de Toulouse se dressent, a l’horizon, couvertes
de bannières, les cloches de Saint – Sernin sonnent déjà quand
le cortège s’approche des portes.
En tête chevauche, Elvire de Toulouse, manteau d’azur brodé
de fils d’or, son visage grave mais lumineux sur son cheval
blanc avance au pas. Escorté par les chevaliers de confiance.
Pierre-Raymond de Nogarède, Bannière claquant au vent,
Etendard déployé, Arnaud de Montgey.
Derrière eux, sur une charrette ornée de tapis et de teinture,
assis sur un petit coussin.
Alphonse Jourdain comte de Toulouse, âgé de deux ans, les
yeux Grands ouverts sur la foule qui l’acclame.
Lucie vêtu simplement mais avec dignité, veille sur lui comme
une nourrice bienveillante, Jeanne tenait sa main, fière de
montrer l’enfant comtal.
Les dames, rient et pleurent tout à la fois, tant l’émotion du
retour est grande.
Le peuple de Toulouse se presse le long des rues, jetant des
fleurs et criant vive la Comtesse.
Vive Alphonse jourdain, vive Nogarède.
Les chanoines en surplis blanc avancent en procession, RENA - Les Compagnons Forgerons
encensoirs fumants, chantant des hymnes d’action de grâce.
Une estrade avait été dressée sur la place central, drapée de
teintures rouges et dorées.
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