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Sur le chemin de l’Anatolie
L’armée se remit en marche, plus de 100000 Ames, piétons,
cavalier, prince, paysan, femmes et enfants. Bêtes et charrois,
la chaleur est étouffante. Le sol brulé, craquelé, peu d’eau, peu
d’ombre.
Les charrois -hôpitaux sont les seuls lieux de soulagement.
Les dames ;
Elvire, Eloïse, Carole, et leurs filles, toutes à leurs taches, font
œuvre de salut.
Constance guide l’un des charrois avec calme. Alazaris
attentive à Etienne qui partage les veilles et fatigues.
Quant à Marie, elle prie souvent ! L’esprit tourné vers
Jérusalem. Angèle, l’œil toujours curieux, toujours prête à
aider apporte de l’eau et des herbes.
Un jour que la colonne de pèlerins toulousain s’élevait vers le
plateau aride du sud. Une lumière frappa un point de la ligne,
un soldat cria un mirage. Mais c’était un groupe de moine du
monastère Kyzistre, nous sommes des moines médecins de
l’âme et du corps nous avons entendu parler de vos tentes des
dames et nous venons vous apporter des sacoches de
médicaments. Ils furent accueillis par les dames avec
reconnaissance.
Les moines viennent renforcer les charrois -hôpitaux, certains
priaient avec les blessés, d’autres silencieux, soignants, RENA - Les Compagnons Forgerons
coupants, recousant.
La nuit suivante le Comte de Saint-Gilles, vient saluer les
dames autour du feu.
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