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Carole non loin de là a entendu, Elvire et Eloise silencieuses

               échangent des regards complices.


               Les filles de Garcin, ont suspendu leurs gestes guettant la

               réponse de leur père.

                      -Seigneur, je n’ai qu’une parole. Mes fils vous sont tous

               deux dévoués.

                      Romain a la sagesse de l’ainé, Raymond la flamme du
               cadet. Messire le choix vous appartient.


               Pierre-Raymond acquiesça.

                      -Je parlerai à chacun demain, je veux former un homme
               d’honneur et peut être un héritier de mon souvenir.



                Le lendemain matin dans le silence brumeux de l’aube.

               Pierre-Raymond de Nogarède, fait venir Romain et Raymond.

                       - Fils de Garcin, hier j’ai perdu un frère d’arme.

               Aujourd’hui je veux tendre la main à l’avenir.
                      -Romain, tu as l’allure d’un capitaine. Raymond tu as le

               feu des premiers chevaliers.

                      Mon cœur hésite, mais la croix doit être portée par des

               hommes droits.


               Après un long silence, les toisant l’un après l’autre.

                      -Romain, tu seras mon écuyer.

                      -Raymond, si le ciel nous garde, je te mènerais au rang

               d’hommes d’armes.


               Raymond loin d’être jaloux pose la main sur l’épaule de son                                      RENA - Les Compagnons Forgerons

               frère.

                      -Messire c’est un honneur pour nous deux.







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