Page 90 - RENA3
P. 90
Carole non loin de là a entendu, Elvire et Eloise silencieuses
échangent des regards complices.
Les filles de Garcin, ont suspendu leurs gestes guettant la
réponse de leur père.
-Seigneur, je n’ai qu’une parole. Mes fils vous sont tous
deux dévoués.
Romain a la sagesse de l’ainé, Raymond la flamme du
cadet. Messire le choix vous appartient.
Pierre-Raymond acquiesça.
-Je parlerai à chacun demain, je veux former un homme
d’honneur et peut être un héritier de mon souvenir.
Le lendemain matin dans le silence brumeux de l’aube.
Pierre-Raymond de Nogarède, fait venir Romain et Raymond.
- Fils de Garcin, hier j’ai perdu un frère d’arme.
Aujourd’hui je veux tendre la main à l’avenir.
-Romain, tu as l’allure d’un capitaine. Raymond tu as le
feu des premiers chevaliers.
Mon cœur hésite, mais la croix doit être portée par des
hommes droits.
Après un long silence, les toisant l’un après l’autre.
-Romain, tu seras mon écuyer.
-Raymond, si le ciel nous garde, je te mènerais au rang
d’hommes d’armes.
Raymond loin d’être jaloux pose la main sur l’épaule de son RENA - Les Compagnons Forgerons
frère.
-Messire c’est un honneur pour nous deux.
- 86 -

